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En plus de la qualité des produits présentés sur les plateformes, je pense qu’il faut également penser à l’aspect Buzz/communication via les réseaux sociaux, des sites spécialisés ou via la presse.
Par exemple, nous pouvons remarquer que certains projets ont un financement bien différent en fonction du timing et de la couverture “médiatique”
exemple: Coolest Cooler:
Novembre 2013: financement râté sur Kickstarter. La somme 125,000 USD n’est pas atteinte.
2014, seconde campagne Kickstarter mais avec une somme de plus de 13,000,000 USD !
Aussi, il me semble important de souligner que pour que les contributeurs aillent vers ce modèle de financement, il faut aussi les aider quelque peu car les sites de crowfunding ayant une certaine taille ne permette pas aux contributeurs de trouver facilement les projects qui les intéressera.
D’un autre côté, de plus petites plateformes comme MyMicroInvest ou Sowefund n’ont que peu de projets. C’est un plus pour découvrir chaque projet en détails lorsque l’on est contributeur. Bien entendu, lorsque l’on cherche des fonds, il faut bien se rendre compte qu’il y a potentiellement moins de contributeurs ayant une raison d’aller voir sur le site.
C’est pour moi un dilemne dans le chef de l’entrepreneur. Est-ce que je veux être très visible sur la plateforme au risque d’avoir peu de contributeurs potentiels ou est-ce que je veux une grande plateforme et n’être qu’un projet parmi d’autre. Dans ce dernier cas, il faudra se faire connaître un maximum.
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Tout à fait d’accord avec vous Manuel (au passage, je suis heureux de pouvoir garder le contact avec d’anciens étudiants grâce à ce blog!). Vous résumez bien le trade-off entre les effets externes positifs entre groupes et les effets externes négatifs au sein du groupe des entrepreneurs. Une plateforme avec moins de projets réduit la concurrence entre entrepreneurs mais réduit aussi la capacité d’attirer des contributeurs. Des études empiriques sont nécessaires pour estimer la force relative des ces effets contradictoires.
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Oui en effet, c’est un plaisir de vous lire sur des thématiques aussi actuelles et intéressantes.
Je constate qu’un agrégateur global (un peu comme http://tousnosprojets.bpifrance.fr/) pourrait permettre de réunir tous les projets et les contributeurs sur un seul et même site mais, il reste le souci de se démarquer de la masse lorsque l’on est du côté des “chercheurs de fonds”.
Je pense qu’un des facteurs importants (en plus de la couverture médiatique) est d’être “recommandé” par le site de crowdfunding, cela donne un gage de fiabilité/viabilité du projet.
Par contre, il est certain qu’un meilleur référencement des projets (catégorie / contenu / produit) serait un plus pour les contributeurs car les différents sites un peu plus importants sont encore loin en termes d’ergonomie quant à la recherche et j’avoue que lorsque je vais sur ces sites, j’éprouve une certaine difficulté à trouver ce que je cherche.
Show lessComme on dit, “trop d’information tue l’information”. Une des fonctions d’intermédiation des plateformes de crowdfunding est donc d’organiser au mieux l’information, comme vous le faites très justement remarquer.
Je pense qu’il est également intéressant de voir comment les plateformes font une certaine selection par rapport aux contributeurs / souscripteurs / investisseurs, par example, en établissant un minimum de contribution (qui peut être assez éleve pour le type d’investissement de “retail”).
En effet, vous avez raison. Pouvez-vous me donner des exemples concrets?
Bonjour, Prof. Paul Belleflamme,
(Je viens de voir ce commentaire.)
On peut citer les plateformes de equity crowdfunding. Au Royaume Uni, le ticket minimum peut aller de £10 à £1,000. En France, de €100 à €1,000.
A bientôt,
Jordana
Est-ce que, historiquement, Kickstarter est la première initiative qui repose sur un modèle du “tout ou rien” (Funding on Kickstarter is all-or-nothing)?
Est-ce que Indiegogo repose sur un autre modèle que kickstarter?
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Bonjour Charles,
Show lessJe ne sais pas si Kickstarter est la première plateforme à avoir proposé le modèle AON (all-or-nothing). Ce que je sais est que Indiegogo s’est démarquée en proposant le choix entre AON et le modèle KIA (Keep-it-all). Je cite Cummings, Leboeuf et Schwienbacher (2014): “One of the main differences between Indiegogo and most other platforms is the possibility for the entrepreneur to choose between a KIA funding model and an AON model. (Footnote: There are other platforms offering the choice between KIA and AON models, such as Community Funded and Crowdtilt. Indiegogo is however by far larger and more widely known according to the Google page rank (from 0 up to 10): a value of 7 for Indiegogo, 4 for Community Funded and 6 for Crowdtilt. By comparison, Kickstarter’s Google page rank is 7 and Wikipedia 9.) Other major platforms such as Kickstarter, FundedByMe or PeopleFund.it, only offer the possibility to run AON campaigns. Other platforms such as RocketHub, GoFundMe or Sponsume, only allow use of the KIA model.”