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Cet article est très intéressant car on parle d’un sujet qui nous touche directement car on peut sois-même faire parti des personnes qui télécharge illégalement.
Meme si vous n’avez jamais regardé “Game of Thrones” vous connaissez au moins cette serie de nom car elle a fait un veritable carton ces dernieres années et qu’elle est une des series les plus regardés au monde. ” Je ne devrais probablement pas dire ça, mais c’est une sorte de compliment ” voici les paroles de David Petrarca l’un des realisateurs de la serie. Selon lui le fait que des personnes telechargent la serie au lieu de la regardé sur une chaine payante n’a pas d’influence negative pour la serie et ses ventes. Au contraire meme, il definit plutot cela comme un compliment et affirme que si il y a du piratage c’est parce que sa serie marche tres bien et est apprecié des consommateurs. Mais est que tout les producteurs de series televisés, films ou de musique pense comme lui?
Dans cet article nous etudions les 3 types de mecanismes, qui sont l’echantillonage, les effetes de reseaux et l’appropriation indirect, sur l’economie du piratage selon belleflamme et Peitz.
On remarque qu’alors que contre toute attente le téléchargement illégal est peut être aussi bénéfique
En effet, au lieu d’être un problème pour les series et les films, et d’influer négativement sur le taux de visionnage, le piratage informatique va influer positivement sur le taux de visionnage, mais aussi sur les produits derivés,etc..
Le fait d’etre telecharger illegalement peut donc valoriser un produit et meme etre signe que ce produit est tres apprecié.
Il est vrai que meme apres avoir telechargé tout une saison de “Game of Thrones” par exemple, vous allez peut etre avoir envie de revoir la serie ou quelque episode donc vous allez opter pour l’achat du DVD o alors vous allez revoir les episodes sur une chaine payante (mecanisme d’echantillonage).
L’effet de reseau prouve aussi que le fait qu’un contenu soit telecharger illegalement n’est pas un mauvais signe, mais plutot un avantage. En effet, ici on par du principe où les personnes ayant regardé la serie illegalement vont en parler a d’autres personnes ce qui permettra d’elagrir la clientele final de la serie. Il y aura alors une augmentation de la demande ce qui sera un atout pour la serie et les ventes qu’elles generera.
L’appropriation indirecte joue elle aussi un rôle important pou la serie, le fait qu’elle soit vue legalement ou illegalement n’influe peu sur le resulat. Au final la serie est vue dans tout les cas, et les personnes l’ayant aimé seront en quelque sorte attaché a la serie. Ce qui permettra par la suite une vente importante de produits derivés de celle-ci.
De nos jours avec l’evolution technologique le consommateur attend toujours plus, meme au niveau du cinema ou des series. Le client cherchera a payer pour une offre qui sera complete et voudra etre satisfait du resultat.
Aujourd’hui la qualité des films et séries téléchargés illégalement ont quasiment la même que ceux des contenues téléchargé légalement.
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Cet article a pour objectif de nous faire comprendre que le piratage informatique a des impacts positifs et négatifs. Nous analysons qu’il peut être bénéfique pour les consommateurs, qui peuvent télécharger tout type de données gratuitement en illimité, les producteurs, qui grâce à eux, arrivent à réaliser des profits mais en revanche, ce n’est pas le cas des vendeurs qui avec le temps, voient les taux de vente chuter.
Ici, nous parlons de piratage qui touche aux séries et à la musique mais il en existe bien d’autres: le piratage de compte personnel (comptes bancaire, comptes concernant les réseaux sociaux) etc. Le téléphone portable peut aussi être pirater…
Il est primordiale de prendre conscience qu’avec le temps, un grand changement est apparu.
Dans un premier temps, nous définirons le mot clé qui est le piratage et nous procéderons à une brève analyse de son évolution.
Dans un deuxième temps, nous analyserons les conséquences du téléchargement sur les consommateurs et les producteurs mais aussi des conséquences au niveau économique.
Finalement, nous consacrerons la dernière partie à étudier les effets négatifs que celui ci provoque chez les vendeurs.
I. Le piratage informatique et son évolution.
A. Définitions
Le mot “piraté” concerte tout contenu placé sur nos sites sans notre autorisation. Il représente un danger pour la sécurité de ces derniers. Il peut entraîner l’installation de contenu malveillant sur les ordinateurs et autres appareils (téléphones, tablettes…)
Il est donc recommander de veiller à la sécurité de nos sites et de supprimer tout contenu piraté lorsque nous en trouvons.
Il existe plusieurs types de piratages comme Hacking, qui l’accès non autorisé à un système ou un réseau informatique, le “carding” qui consiste à s’attaquer principalement aux systèmes de cartes à puces (en particulier les cartes bancaires) ou encore Le “social engineering” qui consiste à obtenir des informations de la part des utilisateurs par téléphone, courrier électronique, courrier traditionnel ou contact direct.
B. Bref historique
Il né dans les année 50 60, dans l’optique de trouver tout type de bugs et d’améliorer la sécurité des logiciels. C’était ses deux seuls fonctions
mais avec le temps, la tournure change, certains pirates sont toujours présents pour ces deux fonctions de base, en revanche, comme nous le savons à présent, beaucoup sont présent pour voler tout type de données.
II. Les conséquences du téléchargement sur les consommateurs, producteurs et les l’avis que les économiste portent sur celui-ci.
A. Les Consommateurs
1. Le profits engendré par les consommateurs et les droits d’auteur
Quelle personne n’est pas tentée par la gratuité d’un contenu ?
Le consommateur télécharge tout type de données sans hésitation car selon lui, il ne court aucun risque, l’article le démontre en disant qu’en l’espace de 24h, la série Game of thrones fut téléchargée plus d’un million de fois, il n’y aucune crainte ressenti par celui ci.
Il faut cependant être vigilant car le téléchargement illégal d’une oeuvre protégée par les droits d’auteur expose à des risques de sanction pénale (la peine peut atteindre jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende).
Paul Belleflamme et Martin Peitz qui sont des auteurs, nous dise dans l’un de leurs 3 mécanismes concernant le consommateur, que celui ci peut finir peut sortir de l’argent de sa poche, et acheter la série qu’il souhaite pour avoir une meilleure qualité si celle ci lui a plus lors du téléchargement mais je ne pense pas que ce soit une réalité, je pense que la plupart des consommateurs aujourd’hui, préfèrent visionner des série et des film, de qualité moyenne, du moment où cela est gratuit.
2. Sommes nous tous considérer comme des pirates ?
Très peu de monde n’a jamais téléchargé de film, série et musique.
Est considéré comme pirate, celui qui fait de la contrefaçon d’œuvres numériques
Je pense donc que nous pouvons tous être considéré comme tel.
B. Le producteur
D’après l’article, le producteur ne voit aucun mal à ce que les séries soient téléchargées car il en tire profit, il y a un effet réseau comme le site le 2 ème mécanisme évoqué par Belleflamme et Peitz, ce qui leur intéresse, c’est le nombre d’abonnés qui augmente.
Il faut savoir que le producteur reste gagnant, que téléchargement soit légal ou non
car lors d’un téléchargement légal, le producteur ramasse pratiquement toute la somme, ce qui n’est certainement pas juste pour les artistes qui sont la clé de tout ce succès.
C. L’avis des économistes face au téléchargement illégale
Tour économiste rêve de légalité, mais comme je l’ai souligné dans le grand B, il y a injustice car le producteur est toujours gagnant face au téléchargement, contrairement à l’artiste qui touche seulement 10% des revenus collectés,
pour lui, le piratage devrait césser.
III. La baisse des vente et la hausse du téléchargement.
Le téléchargement de musique est devenu une normalité, très peu de monde investit dans l’achat de CD.
Au début des années 2010, j’ai entendu plusieurs artistes, en plein concert, dire qu’il ne fallait absolument pas télécharger de musique en ligne. Je ne comprenais pas pourquoi ils insistaient mais en faisant quelques recherches, j’ai su que dans l’industrie musicale, des millions d’euros étaient perdus chaque année.
La vente de CD est en chute libre. Tout le monde veut la gratuité des biens…
A. La musique en streaming
Des sites comme Spotify, Rhapsody, Rdio, Deezer, permettent d’écouter de la musique en ligne, sans avoir à les télécharger, ils ont permis de compenser la baisse des ventes de CD pendant un temps mais le consommateur, souhaite pouvoir écouter sa musique en étant hors ligne.
B. le téléchargement légal
Plusieurs plateformes comme napste et apple music, nous permette de télécharger de la musique en illimité pour moins de 10€ par mois, ceux qui n’est pas énorme. On s’aperçoit donc que tous les moyens sont mis en place pour lutter contre tout ce qui est illégal.
Mais la gratuité l’emportera toujours, il est dit que seuls 11% des internautes paient pour consommer de la musique en streaming, et 89% se contentent de l’offre gratuite.
Sources:
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32108
http://openday.hevs.ch/getFiles.aspx?ID=1833
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Nous pouvons constater que tous les domaines audio-visuels tels que le cinéma, la musique ou même les séries sont touchés par le piratage. Tous ces contenus sont désormais accessibles gratuitement et illégalement grâce à ce fléau qu’est le piratage. En effet le piratage est vu par la plupart comme une chose négative, car privant la production de revenu. Mais est-ce vraiment le cas, le piratage ne représente-t-il pas une nouvelle source de revenu pour ces industries ?
Il est clair que chaque produit réagit différemment aux piratages, mais de manière générale le piratage a lieu car le consommateur aime le produit de base, comme l’explique Michael Lombard (président des programmes de la chaine HBO) le piratage montre que la demande est bien présente. Il faut donc combler cette demande et pour cela le piratage, même si cela est illégal, reste un offreur important de notre société (entre 10 et 14 millions de Français s’y adonnent).
Ainsi le piratage prouve que le produit est désiré et cela va procurer des revenus importants pour les productions ou les programmateurs, outre les bénéfices liés aux produits dérivés, le piratage reste gratuit, et qui dit gratuité dit plus de visibilité et c’est à partir de ce moment-là que les bénéfices arrivent.
En effet, ce qui rend rentable, c’est qu’une série se regarde sur le long terme, ce qui implique qu’une personne rationnelle va arrêter de se donner du mal à télécharger une série car cela lui prendra trop de temps. Elle va donc accepter de se tourner vers des solutions payantes pour bénéficier d’un accès plus simple et plus rapide pour le visionnage de sa série. Ainsi le piratage sur ce genre de produit ne peut être qu’inoffensif et peut même être bénéfique.
Cependant le piratage n’est pas forcément une ruée vers l’or, prenons le cas de l’industrie musicale. La vente de musique en elle-même est assez complexe, en effet chaque jour de nouvelles musiques sortent, cette quantité d’offre permet donc de satisfaire toutes les demandes, mais à contrario ces nouveautés permettent aussi de rendre très rapidement tout obsolète. Ainsi, un artiste publie un nouvel album, sa musique plait et les consommateurs veulent l’écouter souvent, quelques jours plus tard ils décident d’aller acheter son CD en magasin, mais durant le trajet ces derniers écoutent et aiment une nouvelle musique rendant donc l’ancienne obsolète, l’intention d’acheter le CD est donc compromise.
Cette image explique que la chute de l’industrie de vente de CD a aussi pour cause ce phénomène d’obsolescence. Ce n’est pas pour autant que le piratage est bénéfique pour ce secteur, en effet le piratage permet un accès rapide et gratuit à toutes les musiques, ce qui est forcément néfaste pour l’industrie.
Mais comme pour Game of Thrones, le piratage musical permet aux consommateurs d’apprécier le produit, et donc certains consommateurs voudront avoir à disposition cette musique légalement (mécanisme de l’échantillonnage). C’est pour cela que nous avons pu assister à l’émergence de plateformes d’écoute comme Spotify ou Deezer (légales et payantes), qui aujourd’hui représentent 64% du marché de la musique en ligne.
Nous pouvons donc nous demander si les sites en ligne engendreront une disparition des CD, comme ces derniers ont provoqué celle des cassettes ?
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De nos jours, le problème du téléchargement illégal est un problème réel et récurrent. Une littérature sur les effets du piratage, essentiellement dans le secteur musical, s’est considérablement développée ces dernières années.
Au regard des éléments énoncés dans cet article, il semble que le téléchargement illégal, sur des plateformes le permettant, n’implique pas systématiquement l’apparition d’effets négatifs. En effet, sur le plan de la théorie, de nombreux travaux menés par des économistes, ont mis en évidence les effets positifs que le piratage est susceptible d’exercer sur les profits des producteurs de contenu. Notamment, au regard de trois mécanismes que sont l’échantillonnage, les effets de réseau et l’appropriation indirecte.
Des travaux empiriques semblent conduire à un constat similaire. En ce qui concerne, notamment, la consommation de musique en ligne, le piratage stimulerait les ventes.
Dans le but d’apporter une réponse à la question soulevée dans cet article, à savoir « N’y aurait-il alors de pire piratage que l’absence de piratage ? », il convient, tout d’abord, de définir le phénomène de téléchargement illégal.
Le téléchargement illégal est le fait d’acquérir ou d’accéder via internet à des œuvres (musiques, films…) protégées par des droits d’auteurs et sans que soient rémunérés, les artistes, les producteurs ou leurs ayants droit. C’est ainsi que l’on parle de piratage.
Au regard de ces droits d’auteur, le mouvement de téléchargement illégal implique nécessairement des utilisateurs illégitimes ; le terme d’illégitimité se traduisant par un acte contraire au bon droit, à l’équité, à la morale.
Le droit d’auteur est donc l’ensemble des droits moraux et patrimoniaux dont dispose un auteur ou ses ayants droit sur des œuvres de l’esprit originales. Or, les politiques de réglementation dans le domaine du droit d’auteur partent généralement de l’hypothèse que la violation du droit d’auteur a un effet négatif direct sur les revenus des ayants droit.
Ainsi, une étude empirique a permis d’établir que le piratage a eu un impact négatif sur les ventes de musique (les CD). Le téléchargement illégal a déplacé les ventes physiques ; il s’y est substitué.
Il pourrait donc être affirmé que ce type de téléchargement porte atteinte au droit de la propriété intellectuelle et au développement de l’industrie de la musique.
Pour autant, il est mentionné dans cet article qu’en réalité, « Le piratage […] alimente le « buzz culturel » qui permet à des programmes de survivre ». Pour répondre à la question posée, je pense donc qu’il est possible de dire qu’il n’y a de pire piratage que l’absence de piratage. En ce sens que le fait que des « pirates » téléchargent de façon illégale des films, des séries ou des musiques met en avant, outre le moindre coût pour eux, l’intérêt qu’ils portent pour ce type de bien au-delà même de la simple curiosité intellectuelle. Il semble donc possible d’envisager, qu’un bien qui subit le piratage, est un bien qui a de la valeur, présente un intérêt à être pirater.
L’absence de piratage ne serait-elle pas alors, dans un premier temps, simplement liée à une absence de valeur ou d’intérêt ?
Dans ces conditions, le pire piratage serait ici l’absence de piratage.
Par ailleurs, dans un contexte où la musique en ligne est en constante augmentation, il a pu être démontré que le téléchargement illégal de musique en ligne n’a pas d’effet sur la consommation légale. Le piratage n’induirait donc pas de « déplacement » de la consommation payante de musique en ligne, mais il pourrait même largement en stimuler les ventes.
Il apparaît donc que le piratage dès lors qu’il impacte positivement par un effet multiplicateur les ventes de musique en ligne devient alors l’allié des détenteurs des droits d’auteurs.
Dans ces conditions, le pire piratage serait ici, une fois de plus, l’absence de piratage.
On peut alors se poser la question de la légitimité de l’une des missions essentielle de l’HADOPI (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet) qui est la protection des oeuvres et objets auxquels est attaché un droit d’auteur par, précisément, une « traque » du piratage.
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Cette étude met en relief le piratage sur plusieurs domaines notamment deux : la musique et les séries (Game Of Throne). Le piratage est un sujet dont on ne parle pas beaucoup mais qui est pourtant très présent dans le monde d’aujourd’hui. Est-il bénéfique ou pas pour l’économie ? Oui, il peut l’être. En effet on parle de trois effets qui donnent les bons points du piratage. Il y a l’effet d’échantillon qui permet au consommateur, de par le piratage, de s’assurer que le contenu est à son goût. Il y a ensuite les effets de réseaux, une corrélation entre la valeur et le nombre de consommateur. Le troisième effet est celui d’appropriation indirect. De plus le piratage permet une augmentation de la consommation, en effet on peut regarder ou écouter ce qu’on a envie quand on a envie, il suffit d’avoir une connexion internet pour procéder au téléchargement. Pour la génération dans laquelle nous sommes, une génération très connectée, c’est beaucoup plus pratique que d’aller acheter un DVD ou un CD à un certain prix dans une boutique.
Alors évidemment le gros point négatif qu’il en ressort est la baisse de la consommation dans ce sens, la consommation physique. Pour contrer à cela, des plateformes de téléchargements dans l’idée du téléchargement illégal mais légale cette fois-ci se développent (Netflix) : elles permettent une utilité plus facile et en allant vers ce que le consommateur recherche : avoir tout, rapidement et sans effort (sans déplacement jusqu’au magasin pour acheter le DVD par exemple).
Le téléchargement illégal ne s’arrêtera jamais. Il ne faut bien sûr pas être pessimiste mais quand on compte le nombre de téléchargements illégaux (bien qu’il soit difficile à chiffrer), on s’imagine directement qu’il sera difficile de l’éliminer totalement. En plus de cela, plusieurs facteurs s’ajoutent : l’impatience d’attendre la sortie en « replay » ou DVD, évité d’être « spoiler »… On pourrait même voir le téléchargement illégal entrer dans les « mœurs » ou être vu comme normal. Si on interroge une certaine tranche d’âge aujourd’hui, on pourrait facilement avoir la moitié des personnes interrogées qui utilisent des plateformes de téléchargements illégales. Alors on peut relativiser sur le piratage en y trouvant des points positifs (car en effet il en a), les gros producteurs comme HBO relativisent aussi en prenant « du bon côté » le fait qu’il y ait énormément de téléchargement pour la sortie de Game Of Throne. Malheureusement le téléchargement illégal ne remplacera jamais la consommation légale et d’un point de vue économique ça a une grosse différence.
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De nos jours, “Games of Thrones” est une série suivie à l’échelle mondiale qui connaît une popularité progressive au fil des saisons. En effet, Avec 12,1 millions de téléspectateurs au rendez-vous, le Season Finale de la septième saison de “Game of Thrones” signe un record historique d’audience pour la série HBO. Tout cela évidemment sans prendre en compte tous les utilisateurs illégitimes de plateformes diffusant la série de façon « clandestine ».
S’ajoute au streaming, le téléchargement illégal, en effet « GOT » demeure la série la plus téléchargée illégalement depuis le début 2017.
La Chaine américaine HBO a notamment subi de nombreux piratages informatiques ce mois d’août dernier, revendiqués par OURMINE, qui disait « tester la sécurité de la chaine ». Manifestement insuffisamment efficace, HBO a rencontré des problèmes de fuites de données confidentielles dans le domaine public.
Malheureusement ce problème peut être étendu à toute sorte de culture sous forme digitale (musique, art, littérature.. ).
En effet, comme l’expliquent certains économistes, dont Belleflamme et Peitz (2010), différents arguments peuvent être avancés. Ces derniers seront plus ou moins favorables aux effets du piratage.
Par exemple : Le mécanisme « d’échantillonnage », est selon moi un argument pertinent.
Les consommateurs cherchent à savoir s’ils pourront tirer une satisfaction suffisante découlant de produits donnés, avant même de les acheter. Ca peut être considéré comme une phase préalable de TEST. Dans ce cas, les agents qui hésitent peuvent confirmer leur volonté d’acquérir le bien après l’avoir consommé « illégalement ».
Si cette phase de test n’existait pas, certains agents, qui ne prendraient pas le risque d’acheter quelque chose susceptible de leur déplaire aurait renoncé catégoriquement a l’achat. Cette conclusion est le résultat d’un calcul cout-avantage défavorable à l’acquisition d’un bien.
Avec le mécanisme « d’échantillonnage », ce problème ne se pose pas et les agents peuvent déterminer la valeur réelle qu’ils attribuent subjectivement aux biens. On peut dire qu’ils ont des caractéristiques équivalentes à celles de « biens d’expérience ».
D’autre part, il est vrai qu’il est extrêmement difficile d’évaluer à combien s’élève le nombre d’utilisateurs illégaux et donc de réaliser des statistiques fiables sur lesquelles se baser.
Si on se place dans l’industrie de la musique, en Union Européenne, le piratage lui coute des centaines de millions d’euros. Cela ne fait pas pour autant baisser les ventes physiques au point de nuire a l’industrie musicale (étude de J.LEE). Ce phénomène est observable en partie par le biais d’un effet de bouche a oreille, qui contribue à une hausse des ventes légitimes sur des plateformes digitales (et non physiques).
Bien évidemment, entrent en jeu des facteurs inhérents a chaque individu d’une population.
Certains, mus par un système de valeurs strict, refuseront toute consommation de bien illégale.
D’autres, préfèreront profiter gratuitement sans se soucier des répercussions sur le système. La facilité d’accès et le contrôle quasi inexistant a une influence démontrable.
Pris indépendamment, chaque individu provoque un impact minime qui ne pourra être pris en compte dans aucune étude statistique. Or, il y a ici un caractère d’additivité : si on raisonne à partir d’un groupe, dont on augmente le nombre de composants jusqu’à arriver à une estimation au niveau de la population globale, là l’impact peut devenir dramatique.
Les ventes physiques suivent effectivement une fonction décroissante des téléchargements en ligne. L’écart ne fait que se creuser, malgré l’effort de certaines plateformes en plein essor telles que Netflix.
Ce qui est contradictoire, et qui fait tout le sujet de notre problème aujourd’hui, c’est le lien qu’il y a entre les consommations légale et illégale de biens culturels sous forme digitale.
Finalement, y aurait-il une réelle interdépendance indéniable et indispensable entre le droit d’auteur et le piratage ?
• SOURCES :
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18666787.html
https://www.tsugi.fr/et-si-le-piratage-etait-benefique-pour-lindustrie-musicale/
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Au regard de cet article et à travers l’exemple choisit de la série télévisé du moment game of Thrones , nous mesurons l’ampleur d’un phénomène qui est devenu maintenant banal à savoir l’accès illégal au contenu de cette série mais pas,seulement, à l’accès de quasiment toutes les formes de culture, le cinéma, la musique, la littérature etc.
Nous pourrions penser que ce piratage illégal de grande ampleur ( de l’ordre de plusieurs million d’utilisateurs pour la série Game of Throne ) fait du mal à la série et mécontente les producteurs pourtant c’est une vraie manne et elle apporte des bénéfices insoupçonnés.
Comme l’explique Belleflamme et Pietz en 2010, il y a un effet d’échantillonnage qui permet à plus d’utilisateur de « tester » la série, pour voir si elle correspond à ses gouts et cela gratuitement. libre à l’utilisateur par la suite de regarder la série entière, jusqu’a acquérir de façon légale une copie de bien meilleure qualité.
Ce phénomène amène donc l’effet de Buzz qui n’existerai probablement pas sans ces piratages.
cet effet de Buzz est un cercle vertueux pour toute série qui en bénéficie. plus la série est regardée, plus elle est gage de « qualité » et donc plus de gens vont être influencé pour commencer à la regarder et comme nous savons que le mécanisme « d’échantillon » vu plus tôt amène bien souvent à l’achat de copie légale par les fan de la série, ce nombre d’achat légal augmente proportionnellement au nombre de vu donc au nombre de téléchargement illégal. ceci est donc un cercle vertueux.
Un autre phénomène qui découle de ces visionnages « illégitimes » est la vente de produit dérivé. Elle est quasi systématique pour les film, série à succès. pour la série game of Throne la masse d’object est difficile à quantifier tout comme les recettes que ces produit rapporte à HBO et Time Warner.
Concentrons nous maintenant sur l’industrie de la musique qui elle, subit de plein fouet le téléchargement illégal. les statistiques, quoique difficile à recueillir du fait du caractère illégal du phénomène, révèlent que la vente physique de disque connait une crise considérable depuis une décennie. Mais à l’ère ou les ordinateurs et les téléphones portable prennent une place considérable dans la vie des utilisateurs, nous pouvons nous demander si ce secteur de l’industrie de la vente de CD à été remplacé par l’achat de musique légale en ligne ? Il est impossible d’établir clairement ces faits car trop de variables ne donnent pas une estimation juste de la situation. nous savons seulement que la part de la musique en ligne est en augmentation soit 8% en plus en 2011 selon l’IFPI. nous observons aussi que le téléchargement illégal n’as pas d’effet sur la consommation légale.
Toutefois mon point de vu personnel est que l’accès à la musique illégal est devenue de plus en plus facile et rapide. les économie réalisé si on devait y avoir accès légalement ( soit environs 2euros pour un single et entre 10 et 30 euros par mois pour une plateforme d’écoute en ligne type Spotify) sont considérable. de plus la législation ne punis que rarement ce type d’infraction ce qui rend cette fraude presque « commune » pour tous les utilisateur entre 15 et 30 ans.
Sources
https://www.challenges.fr/entreprise/l-industrie-du-disque-en-recul-depuis-dix-ans-maintenant_9599
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Cette article nous présente les bénéfices cachés du piratage. En effet, la perte financière représenté par le piratage est compensé par les effets que celui-ci produit sur les consommateurs. Ainsi, il est ici mis en évidence 3 mécanismes pouvant calmer les craintes engendrées par le piratage :
– l’échantillon. Selon ce mécanisme, le piratage est un moyen pour les consommateurs de s’assurer que le contenu d’un bien correspond à leurs goûts. Le piratage n’est donc ici qu’une étape intermédiaire avant l’achat du produit.
– les effets de réseaux, c’est à dire que leur valeur augmente lorsque que le nombre de consommateurs augmente aussi.
– les effets d’appropriation indirects. Il est ici sous entendu que la perte de revenu issu du piratage est contrebalancé par les revenus provenant de l’achat de biens complémentaires.
Ces arguments théoriques doivent cependant être confrontés à des études empiriques qui reflètent la réalité. Les études montrent que les biens consommés de façon illégal n’aurait pas été consommé si le piratage n’avait pas été possible. Il est donc illogique de présumer que le piratage a entraîné une diminution de la consommation. Tout en sachant cela, il a été possible de constater ces dernières années le développement de nouveaux moyens de distribution des produits pour contrer l’explosion du piratage.
Ainsi, pour ce qui des biens culturels, différentes compagnies ont vu le jour tel que Netflix en matière télévisuels ou bien Spotify pour ce qui est du domaine musical. Pour les deux l’idée est la même : rendre le téléchargement/streaming illégal légal. Netflix offre ainsi un catalogue de films et de séries à partir de 10 euros et Spotify permet d’accéder à un large catalogue musique gratuitement. A la différence du piratage, les détenteurs du droit d’auteur sont ici rémunérés. La perte de revenus est donc moindre même si la rémunération des détenteurs de droit d’auteur en ce qui concerne Spotify a fait l’objet de nombreuses critiques de la part des concernés.
Spotify est aujourd’hui la principale source de revenue de l’industrie musicale, elle comptait plus de 50 millions d’abonnés en Mars. Netflix quant à elle, compte 110 millions d’abonnés. Il n’est pas difficile de voir l’impact de ces sites sur le piratage. A quoi bon téléchargé illégalement et courir des risques pénales sachant que les produits sont disponibles légalement, à bas prix, voire gratuitement ! De même, il ne semble pas improbable que ces sites ont vu le jour afin de répondre au problème posé par le piratage. Il semble donc bien que le piratage se soit avéré être, d’une certaine façon, un allié des détenteurs de droit d’auteurs.
Sources :
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Cet article est très intéressant et porte sur un sujet d’actualité qui n’est pas près de s’éteindre. Il relève certains impacts qu’au aurait pas pensé au premier abord. Notamment les côtés positifs du piratage.
En effet les téléchargements illégaux de musique entrainent des effets d’échantillonnages, effets de réseaux, et appropriation indirecte qui sont bénéfiques pour les auteurs des films ou les chaine de télévisions, cependant sans ces sites illégaux on serait obligé de regarder un film soit sur un chaine de télévision soit avec un dvd. Comme vous le disiez sur les ventes physiques cela a une conséquence négative. Il faut aussi se mettre à la place du consommateur car pour un regarder un film précis a un moment donné il devra payer au minimum son dvd 5 euros s’il y a non existence des sites de téléchargements. Au bout d’un certain temps le consommateur ne sera plus prêt à faire des efforts financiers. C’est pourquoi dans le passé on avait la solution d’enregistrer les films à l’aide de cassette, ceci est une autre possibilité de contournement de film.
Pour contrer ces sites de téléchargements il faudrait soit les supprimer ce qui est presque impossible à faire ou soit créer des sites de téléchargement légaux avec abonnement ce qui est beaucoup plus intéressant pour le consommateur au contraire de payer à chaque film qu’on télécharge. Netflix est l’exemple parfait (70 millions d’utilisateurs en 2016), surtout grâce à leur large panel de série proposées, les séries étant en pleine explosions. Néanmoins il existe un élément qui incite les consommateurs a télécharger illégalement depuis ces dernières années c’est le fait d’une moins bonne qualité des films proposés par les producteurs et les acteurs de cinéma, ceci est certes un élément qui est pris en compte par peu d’entre nous mais pour moi qui suis admirateur et fasciné par le cinéma, je n’ai plus envie d’aller acheter et donner de l’argent pour un film qui n’en vaut pas la peine. Il suffit juste de comparer les jeux d’acteurs, scénario des films du 20 ème siècle et du début des années 2000 a maintenant et vous comprendrais que certains cinéphiles n’ont plus l’envie d’acheter des dvd.
Ceci est aussi valable pour les cd, la qualité de la musique est inferieur a avant. Cependant je vous l’accorde ce n’est pas cet argument qui fait autant baisser le nombre des ventes de CD mais bien les sites de téléchargement illégaux et maintenant les sites de téléchargements légaux tel que Spotify iTunes… C’est dernier ont permis comme vous l’avez dit de contrer le piratage, ces sites ont connu une émergence grâce a différents éléments que ceux du cinéma n’arrive pas encore à avoir même Netflix : qualités et quantité de musiques impressionnantes, différents abonnements et peu élevé au niveau financier, facile à utiliser avec un téléphone, toutes nouveautés inclus, dématérialisation …
Le piratage est donc principalement négatif surtout au niveau des ventes mais il a aussi de nombreux cotés positifs comme on a pu le voir, il permet ainsi de relancer la concurrence pour les groupes, entreprises légales et par conséquent elles se surpassent et propose de nouveaux services au client, qui plus est de meilleur qualités, le piratage n’est donc pas un mal nécessaire ou absolu mais plutôt un mal pour un bien surtout au niveau musicale.
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Etant moi-même un grand fan de musique, série et film, j’ai trouvé cet article sur le téléchargement illégal très intéressant.
Le piratage est un sujet qui fait débat depuis plusieurs années maintenant.
Très souvent, le piratage est vu comme une cause négative responsable de la baisse des ventes de CD et de DVD ou encore d’entrée au cinéma.
En effet, le piratage permet aux utilisateurs d’écouter et de regarder du contenu sans avoir à payer.
Il est dont tout à fait logique qu’entre une situation où ils doivent payer pour avoir le contenu et une autre ou ils peuvent accéder gratuitement au contenu avec une même qualité du bien, ils choisissent la deuxième option.
Le nombre de téléchargement illégal a explosé ces dernières années même si nous ne pouvons pas statistiquement compter le nombre de personne utilisant ce moyen.
Malgré tout, comme on peut le voir pour Games Of Thrones, le téléchargement illégal peut aussi avoir des causes positives indirectement car, celui-ci permet de faire connaitre à une plus large audience la série ou encore permet l’augmentation des ventes de produit dérivée.
De plus, le piratage peut aussi avoir pour but de faire connaitre le contenu du bien et si celui-ci correspond à l’attente de l’individu, alors, il peut décider d’ensuite acheter le bien.
Par exemple, le fait d’écouter illégalement un album d’un artiste pour être sure, avant de l’acheter, que l’album nous plait.
Cependant, depuis pas très longtemps de nombreuses plateformes comme Netflix ou encore Spotify viennent faire concurrence au piratage.
En effet, en 2017, le nombre d’abonné sur Netflix a dépassé la barre des 100000 millions d’abonnés et 50 millions d’abonnés pour Spotify. Leurs nombres d’abonnés ne cessent d’augmenter, d’année en année alors que ces deux plateformes sont payantes.
Ces plateformes font succès notamment parce qu’elles pratiquent des prix bas (plus bas que d’acheter un CD, DVD ou de payer une entrée d’un film au cinéma) et qu’elles permettent d’accéder à une multitude de contenu musique, série ou film à tout moment alors que le téléchargement sur internet est illégal, prend du temps et ne permet d’accéder qu’à un seul bien à la fois.
En plus du fait des prix bas et de la multiplicité du contenu, Netflix permet à plusieurs individus d’accéder à un même compte et donc de regarder différentes séries sur différents écrans en même temps.
Les gérants de Netflix poussent même leurs abonnés à partager les comptes avec leur famille ou ami car même si ça peut bloquer l’augmentation du nombre d’abonné sur le court terme, sur le long terme, le fait d’avoir utilisé pendant un certain temps gratuitement Netflix (et donc de savoir si ça leur plait ou pas), ça peut pousser ces personnes à s’abonner eux aussi.
Il est donc normal de se demander si ces plateformes ne vont pas détrôner le piratage.
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L’exemple de la série culte de « Games of Thrones » est bien choisit pour illustrer le phénomène du piratage informatique durant ce 21ème siècle. La série compte aujourd’hui des millions de fans à travers le monde et c’est surtout grâce à ce buzz culturel qu’elle a pu avoir autant de téléspectateurs. Ce piratage « illégal » au lien de constituer un frein pour les producteurs de séries va au contraire faire augmenter leur taux de visionnage et va pouvoir ainsi toucher un plus large public sans trop fournir d’efforts puisque internet et les pirates s’en chargent pour elle. Ce téléchargement illégal à causer quelques problèmes récemment lors de la diffusion de la dernière saison de « Games of Thrones » tant attendu en juillet 2017.La production voulait diffuser un épisode par semaine , le dimanche, mais les pirates les ont diffusé avant les temps prévus ce qui a provoqué un dérèglement du programme initial.
Dans le texte , trois mécanismes ont été présentés qui démontrent les effets positifs du piratage. Ces mécanismes énoncés semblent très logiques car c’est des faits qu’on voit tous les jours. le piratage augmente le nombre d’audience, attise la curiosité des personnes, une augmentation d’abonnés .Plus le nombre d’abonné augmente , plus les producteurs peuvent se permettre de proposer des biens accessoires pour faire d’autres profits …
Le piratage à forcément des limites… Tout d’abord nous n’avons pas de chiffres exacts pour monter une étude très précise des chiffres er donc des pertes des producteurs…Dans le secteur de la musique ou du cinéma par exemple l’effet du piratage s’est beaucoup fait ressentir. Il est évident qu’avec les avancées technologiques les gens préfèrent télécharger leur musique du moment au lieu de se déplacer au magasin sur place…
Dans certains pays on voit l’impact de ce piratage au Maroc par exemple, « Au lieu des quarante millions de tickets de cinéma vendus dans les années 90, il n’y a eu que deux millions de visiteurs l’année dernière. Une situation qui catastrophe les cinéphiles » Source : http://www.rfi.fr/emission/20130413-maroc-salles-cinemas-ferment
Certains sites de téléchargements sont payants et sont dépendants des téléchargements illégaux quand des personnes écoutent de la musique sur un site illégal et qu’ils leur plait, ces personnes là peuvent d’aventurer dans des sites de téléchargement légaux des fois pour accéder à une meilleure qualité ou à tout l’album…
Je pense que le pire est l’absence de piratage. Dans les deux sens il y a un effet Win-Win ( gagnant –gagnant) du au téléchargement. Le téléchargement illégal aide à faire tourner l’information et permet dans la plupart des cas aux producteurs de faire plus de profits en incitant les gens à acheter les DVD…
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Dans un cadre où ce qui fonctionne le mieux est le plus piraté, on se demande comment les maisons de disque et les producteurs de films et séries arrivent à survivre. Serait-il possible qu’ils en tirent profit ? Qui souffre le plus du piratage ?
De par l’incapacité à observer un lien de causalité entre l’évolution de la consommation légale et illégale, les chercheurs sont partagés quand aux effets du piratage sur les bénéfices des détenteurs des droits d’auteurs.
Je reste moi même perplexe face à la question. Il est assez logique de se dire qu’un épisode ou une musique visionné/écoutée gratuitement (à savoir illégalement) serait une perte relative de bénéfices sur un produit non vendu (avec 14,4 millions de téléchargements illégaux de la série « Game Of Thrones » en 2015, on se doute qu’il puisse y avoir un effet non négligeable).
Seulement, nous ne parlons pas d’un produit à proprement parler, la consommation d’un épisode d’une série télévisée ne changera en rien le coût initial de la production de la série.
On est à même de se demander si ces téléchargements illégaux sont une perte de bénéfices ou au contraire une preuve de succès de la série pouvant, de par sa popularité, maximiser ses chances d’avoir des fans prêts à visionner légalement en passant par l’achat.
C’est là qu’il est intéressant de prendre en compte les trois mécanismes énoncés par Mr Belleflamme.
Je me permet néanmoins de partager mon désaccord quant au premier critère, à savoir celui de l’échantillonnage. Une étape qui permettrait à l’intéressé de s’assurer que le produit est à son goût avant qu’il ne l’achète.
Personnellement, je visionne des séries en streaming presque tous les jours et il m’est arrivé d’en télécharger, et je peux affirmer que jamais je n’achèterai un DVD (de même pour un CD audio). En Tunisie il existe des boutiques légales de piratage audiovisuel spécialisées dans la vente de films et séries gravés sur demande, vendus pour un prix inférieur à 1 euro. C’est peut être la raison pour laquelle je ne payerai jamais pour regarder ce qui m’est gratuitement (ou à un prix très bas) accessible en excellente qualité. De plus, une fois visionné je ne vois pas l’intérêt d’en avoir une copie. Un avis donc personnel, mais probablement partagé par les quelques 90 millions d’habitants du Maghreb. Bien entendu, je ne doute pas que certains puissent vouloir acheter les DVD, je pense juste qu’il ne font pas une majorité.
Le second critère, lui, me semble tout à fait légitime. De nos jour tout le monde suit les effets de mode, c’est le cas de certaines séries. Cet « effet de réseau » serait alors alimenté par un « bouche-à-oreille » se propageant à travers le monde (internet n’ayant pas de frontière), résultant d’un énorme succès pour certaines séries/films/musiques. Quand on voit que certains films, séries et musiques nous influencent et nous marquent au point que certaines répliques de film soient adoptées par le grand public (le fameux « je suis ton père », je ne pense pas avoir à préciser de quel film est tirée celle-ci). Il est primordial aujourd’hui de se tenir à la page et se tenir prêt à écouter les derniers « Hits » de l’année. Ce besoin de ne pas se sentir dépassé face aux nouveautés pousse au téléchargement le plus simple et rapide, à savoir le téléchargement illégale. Dans une société où la majorité sont des « suiveurs », l’effet de réseau prospère.
De même pour le troisième critère, « l’appropriation indirecte ». Si les fans qu’a pu se faire la série n’ont pas payé le droit de visionnage des épisodes, ils seront susceptibles d’acheter les produits dérivés de la série (1 milliard de dollars généré chaque année par la série GOT, concernant la vente des épisodes, mais aussi la publicité et les produits dérivés) tel que des t-shirts, sacs, porte clés ou autre. Des achats certes, dépendants de leur avis sur la série en question, mais qu’ils n’auraient jamais décidé d’acheter s’ils n’avaient pas visionné les séries illégalement en premier lieu. Même si la dernière saison a été la plus piratée (téléchargée plus d’un milliard de fois), la pré-vente du DVD de la saison 7 est classée numéro 1 des ventes sur Amazon (disponible à partir du 11 décembre, à savoir 5 mois après sa sortie et son visionnage). Il s’avère que tout le monde ne sois pas d’accord avec mon avis quand au critère de l’échantillonnage.
Alors que le visionnage streaming des films et séries reste illégal (mais impunis – voir lien dans les sources), la musique streaming, passant par les plate-formes fonctionnant grâce aux accords avec différentes maisons de disques pour avoir accès à leur catalogue, est complètement légales (Spotify, Deezer, Napster..). Le but de ces applications est d’offrir aux utilisateurs une option d’alternative gratuite et légale de téléchargement de la musique afin de combattre le téléchargement illégal.
Pourquoi celles-ci le permettraient-elles si elles n’en percevaient aucun bénéfice en retour ? En fait, les ayants droit touchent en moyenne 0,0001 euros par écoute gratuite.
Une autre plate-forme est aussi source de bénéfice pour les maisons de disque et les artistes : Youtube. En effet un système de vue des videos (et clip-vidéos) permet de rémunérer directement l’auteur. Ces derniers bénéficient d’environ 60 centimes d’euro toutes les 1 000 vues.
VEVO est un service qui propose le visionnage gratuit et légal de vidéo-clips en haute définition sur Youtube, née d’un accord entre YouTube et deux des trois majors du disque. La chaîne Youtube compte aujourd’hui 428 328 965 de vues pour toutes ses vidéos partagées. Cela représente environ 257 000 euros de rémunération. Certains artistes possédant leur propre chaîne gagnent bien plus (Rihanna avec ses 11 957 188 736 vues, lui aurait fait bénéficié de plus de 7 millions d’euros depuis son inscription en 2009).
De nombreux chercheurs ont tenté d’expérimenter un lien de causalité entre les ventes légales et les piratages. Mais à en croire l’article il serait presque impossible de rendre un résultat sûr pour plusieurs raisons. Nous retiendrons simplement que les goûts des individus sont la « variable cachée » rendant difficile la certitude des études empiriques.
Le plus important pour une série reste de s’imposer sur le marché afin d’être visualisée par un plus grand public en activant l’effet de réseau, quelle qu’en soit la manière. Grâce au piratage c’est chose faite ! Si le « buzz culturel» est atteint, des effets positifs tel que l’appropriation indirecte ne sauraient tarder.
Les producteurs et maisons de disque les plus sceptiques peuvent toujours se rassurer en se disant que le piratage est la preuve indéniable de leur succès.
Si l’on prend les chiffres astronomiques de la série GOT, on se dit que les bénéfices n’ont pas l’air de leur filer entre les doigts. Pour les deux dernières saisons, cinq des acteurs principaux ont renégocié leur contrat : ils toucheront 2,35 millions d’euros par épisode des saisons 7 et 8. Sans parler des 100 millions de dollars de budget dépensés pour chacune des saisons. On s’inquiète moins pour HBO tout d’un coup !
N’oublions pas que si la série GOT a la chance de faire autant de bénéfices, certaines séries moins connues souffrent réellement du piratage. Pour celles qui ne sont méconnues du grand public et qui voient le peu de succès qu’elles ont se proliférer à travers l’illégalité, il est difficile de relativiser.
Pour ce qui est de l’économie française, elle semble en être une victime impuissante. On compterait 13 millions d’internautes français consommant des contenus vidéos de façons illégale. Ce manque à gagner représenterait 1,35 milliards de dollars.
Il semble que le piratage ait un effet. La question n’est pas de savoir si l’effet est positif ou négatif, mais si le piratage sera encore d’actualité dans un futur proche. L’émergence de plate-formes légales musicales et de visionnage de séries et films aux catalogues casi illimités pourrait marquer la fin du téléchargement illégal. La normalisation de celles-ci dans notre quotidien marquerait-elle une nouvelle ère où les droits d’auteurs seraient enfin respectés ?
Sources :
Chiffres GOT :
(1) https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/technologie-digital/10-chiffres-impressionnants-sur-le-business-de-game-of-thrones-8922.php
(2) http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Game-of-Thrones-a-eu-droit-a-un-enorme-budget-pour-la-saison-7
(3) http://www.europe1.fr/medias-tele/les-acteurs-de-la-saison-7-de-game-of-thrones-seraient-les-mieux-payes-de-lhistoire-du-petit-ecran-3312620
Disponibilité DVD GOT 5 mois après la sortie (#1 des ventes) :
https://www.amazon.fr/Game-Thrones-R%C3%A9bellion-Lhistoire-Couronnes/dp/B0757VM5NM/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1508703631&sr=8-1&keywords=game+of+thrones+saison+7
Site achat produits dérivés série GOT :
https://www.logo-store.fr/series-tv-fantastiques/produits-derives-series-tv-game-of-thrones/
Légalité Spotify :
https://imusic.aimersoft.com/fr/play-music/is-spotify-legal.html
Impunité fréquentation site streaming :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/978321-sites-de-streaming-interdits-par-la-justice-rien-ne-les-oblige-a-fermer.html
Rémunération streaming musical :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/25/streaming-musical-combien-touchent-les-artistes_4662105_4355770.html
Chiffres piratage en France :
(1) https://www.challenges.fr/media/audiovisuel/ce-que-coute-le-piratage-de-films-et-de-series-tv-a-l-economie-francaise_456237
(2) http://www.leparisien.fr/high-tech/le-piratage-audiovisuel-coute-1-35-milliard-d-euros-en-france-23-02-2017-6705108.php
(3) https://www.lesechos.fr/19/05/2017/LesEchos/22449-037-ECH_vers-la-fin-du-piratage—-et-de-l-hadopi–.htm
Rémunération Youtube :
(1) http://hitek.fr/actualite/salaire-youtubeurs_6416
(2) https://www.youtube.com/user/VEVO/about
(3) https://www.youtube.com/user/RihannaVEVO/about
Merci pour cette analyse personnelle et très fouillée.
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Si vous n’avez jamais regardé la série « Game of Thrones » vous en avez sûrement déjà entendu parler. En effet cette série fait un carton et est diffusée sur HBO (chaine américaine payante, productrice de la série). Au total 4,5 millions d’abonnés sont addicts à la série, mais c’est sans compter les millions de personnes qui la suivent via les canaux pirates comme le streaming et le téléchargement illégal. Contrairement à ce que l’on pourrait penser cela ne semble pas inquiéter les responsables de HBO, qui trouvent même un côté positif à cela.
En effet, le piratage serait un indicateur qui permet de refléter le succès (ou le non succès) de la série. Il a été observé que les séries les moins piratées, sont également celles qui ont le moins de succès sur les canaux payants.
De plus le piratage de masse permet d’alimenter le « buzz » autour d’une série, suscite des réactions et de l’engouement, ce qui constitue une forme de publicité pour le programme.
Mais quel est l’avis des économistes à ce sujet ?
De nombreux travaux théoriques mettent en avant les effets positifs du piratage pour les producteurs et diffuseurs.
Dans leur compte-rendu de littérature sur l’économie du piratage, Belleflamme et Peitz (2010) distinguent trois mécanismes :
–Le premier est « l’échantillonnage » : en effet les copies illégales d’un contenu jouent un rôle d’échantillon gratuit, une fois que le consommateur réalise que le contenu est à son goût, il peut choisir de passer à un mode de consommation légitime.
–Le second est « l’effet de réseau » : que la série soit suivie de manière légale ou illégale, elle génère des effets de réseau de par les réactions suscitées, plus la série est visionnée, plus elle fait réagir et plus elle est susceptible d’attirer de nouveaux abonnés.
–Enfin, le troisième mécanisme, « l’appropriation indirecte » : c’est l’idée que le piratage va augmenter la demande de biens complémentaires tels que les produits dérivés, ce qui permet de toucher plus largement les amateurs de la série qu’ils soient pirates ou acheteurs. Ces produits alimenteront le sentiment d’appartenance à une « communauté ».
Non seulement ces trois mécanismes permettent de rassurer les producteurs de contenu au sujet du piratage, mais ils constituent également des outils d’analyse.
Toutefois, ce raisonnement ne fait pas l’unanimité.
Nous pouvons alors nous interroger sur les conséquences réelles du piratage sur les ventes en ligne et physiques.
–Concernent les ventes physiques, comme l’explique Waldfogel (2012), il existe quelques difficultés pour estimer les effets du piratage, premièrement, comme tout comportement illégal, ils sont difficile à quantifier de manière exacte et statistique. Deuxièmement il est délicat d’établir avec précision un lien de cause à effet entre le piratage et l’évolution de la consommation légale.
Dans l’industrie musicale, de nombreux travaux tendent à démontrer que le piratage a un impact négatif sur les ventes physiques de musique (les CD). Mais à vrai dire, il est avéré que la majorité des œuvres piratées ont été acquises du fait de leur gratuité, et rien ne prouve qu’elles auraient été achetées s’il n’y avait pas de système illégal. Il s’agit donc d’une erreur de la part des acteurs de l’industrie du disque de considérer tout téléchargement illégal comme un manque à gagner.
–Concernent les ventes en ligne, pour connaître les conséquences du piratage sur celles-ci il convient de savoir si elles s’applique à la consommation légale de musique en ligne ( exemple : plateformes musicales comme Spotify, Deezer ou iTunes). C’est ce que Aguiar et Martens (2012) essaient d’établir via une étude mandatée par la Commission Européenne, en analysant le comportement de consommateurs de musique digitale sur Internet. Pour cela au lieu de procéder à une enquête (peu représentative), ils vont observer directement le comportement en ligne de plus de 16 000 européens, dont les classes socio-économiques sont connues (âge, revenu, région de résidence…). Mais comment vont-t-ils s’y prendre pour évaluer le déplacement de l’achat légal (ou l’écoute légale) de musique en ligne vers le téléchargement illégal de musique ? De plus, un problème subsiste ; en effet une simple étude de corrélation ne suffit pas, parce que les individus ont des caractéristiques propres qui peuvent influencer les variables. On parle de problème de « variable cachée » car ces caractéristiques sont relatives aux goûts des individus et ne sont donc pas observées. Les auteurs vont de ce fait mettre en place une stratégie afin de trouver une mesure indirecte de la variable cachée et la faire rentrer dans la relation estimée (exemple : prendre comme indicateur du goût pour la musique le nombre de clics sur des sites reliés de près ou de loin à la musique).
Quels résultats peuvent-ils tirer de leurs estimations ?
Essentiellement que le téléchargement illégal n’a pas d’effet sur la consommation légale et qu’au contraire il aurait des effets positifs : une augmentation de 10% des clics sur les sites de téléchargement illégal conduit à une augmentation de 0,2% des clics sur les sites légaux (stimule les ventes).
Par conséquent les résultats d’Aguiar et Mertens montrent que l’offre d’écoute légale en ligne devient un concurrent sérieux pour le téléchargement illégal. Ce qui nous conduit alors à s’interroger sur l’avenir du piratage, et donc sur le rôle téléchargement illégal aujourd’hui.
Pour illustrer cela prenons l’exemple des sites de piratage de films, séries, musiques et jeux vidéo qui ferment les uns après les autres au détriment de millions d’internautes qui ne peuvent plus télécharger en peer-to-peer, en direct ou regarder en streaming. Mais cette pratique a-t-elle encore du sens ?
En effet le piratage de contenus culturels n’a plus le même visage aujourd’hui qu’aux débuts de l’internet. En utilisant ce genre de plateformes (téléchargement illégal) les utilisateurs sont soumis à des risques concernent l’utilisation de leurs données personnelles, les virus, les publicités abusives ou encore les arnaques.
Face à ces inconforts, l’offre légale s’est largement développée, avec des tarifs attractifs, les plateformes de streaming sur abonnement ont donc tiré leur épingle du jeu. Après s’être acquitté d’une contrepartie pécuniaire, l’internaute-consommateur peut disposer de manière illimitée d’un immense catalogue d’œuvres, accessibles sans aucune publicité sur ordinateur, smartphone, tablette ou télévision (avec plusieurs options de personnalisation : VF,VO, sous-titrée ,enchainement automatique des épisodes…). Avec tous ces arguments, la formule séduit :
–Côté musique, les offres comme Spotify ou Deezer représentent désormais 64% du marché de la musique en ligne , selon le Snep (Syndicat nationale de l’édition phonographique).
–Pour l’audiovisuel, l’arrivée en de Netflix, en 2014, a marqué le décollage des offres dites de “SVOD” (vidéo à la demande sur abonnement), établie autour de 9,99 euros mensuels. Depuis le début d’année, celle-ci affiche une croissance de +100%, selon le CNC (Centre national du cinéma).
Même si le logiciel (controversé) PopCorn Time, nouvel antagoniste du cinéma, résiste et concurrence Netflix. En effet, ce logiciel, vise à “simplifier” l’accès aux fichiers BitTorrent. Il propose une interface claire où est présentée une série d’affiches de films. Un clic sur l’une d’elles fait apparaître un descriptif du contenu. Un clic sur “regarder”, et le film se lance quasi-instantanément, en version originale, avec des sous-titres au choix.
Le succès de PopCorn Time s’explique surtout parce qu’à l’inverse de la musique, où des services comme Deezer et Spotify permettent d’accéder aux mêmes millions de chansons pour un abonnement unique, il n’existe pas encore de plateforme légale de vidéo similaire. Cela s’explique en partie par la chronologie des sorties des médias : un film sort en salle, puis en VOD, puis à la télévision, et seulement enfin en VOD par abonnement. Il devient alors difficile pour des plateformes comme Netflix et CanalPlay de rivaliser avec un tel concurrent.
Tout ceci montre à quel point un véritable combat s’est installé entre l’offre de musique/films en ligne (légal) et le téléchargement illégal. Car il semble que le « temps de cerveau humain disponible » (selon l’expression formulée en 2004 par Patrick Le Lay, président-directeur général du groupe TF1), s’avère être précieux.
SOURCES :
Bibliographie :
–De Emmanuel Derieux, Agnès Granchet , 2010, Lutte contre le téléchargement illégal, Axe droit, Page 103.
–Gina Keating, Netflixed : The epic battle for america’s eyeballs, Broché, 2013.
Webographie :
–http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20161201.OBS2037/pourquoi-le-telechargement-illegal-n-a-plus-sens.html
–http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20150520.OBS9271/popcorn-time-le-site-de-telechargement-illegal-qui-se-veut-indestructible.html
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En mars 2013, après la sortie du dernier épisode de la série populaire Game of Thrones, le directeur des programmes de la chaîne HBO (qui produit la série) a affirmé qu’il n’était pas inquiet de voir les épisodes de la série être massivement piratés. Un des réalisateurs a même déclaré que c’était un signe que la série est populaire et qu’elle étend sa sphère d’influence.
En 2010, Belleflamme et Peitz expliquent que contrairement à ce que l’on peut penser, il existe des effets positifs au piratage.
Il explique cette théorie avec trois idées : l’échantillonnage qui permet de « tester » un bien avant de le consommer légalement ; l’effet de réseau, le bien prend de la valeur lorsque ses utilisateurs augmentent ; l’appropriation indirecte, les consommateurs vont faire augmenter la demande pour les biens complémentaires (même gamme ou même marque).
Concernant l’industrie du disque, contrairement à ce qui est dit par les labels, un téléchargement illégal n’est pas égal à une vente physique en moins. Aguian et Martens font une enquête en 2012 pour la Commission Européenne et concluent que la consommation illégale en ligne n’a pas d’impact négatif sur la consommation légale en ligne, il y a même un effet légèrement positif.
Cette enquête est sujet à caution car les individus savaient qu’on enquêtait sur leurs comportements numériques, il est donc probable qu’ils aient modifié leurs habitudes. De plus, même si l’industrie se développe sur internet, la majorité des ventes sont encore sous forme physique.
Ainsi à l’aune de tels résultats, la législation mise en place durant les années 2000 en France (HADOPI) et en Europe est remise en question. Les individus changent leur manière de consommer les biens d’information, c’est par exemple l’apparition de Deezer, Spotify, Netflix, la VOD … Certains qualifient ce phénomène de « révolution numérique ».
Ces nouveaux modes de consommation bousculent le droit, et particulièrement la propriété intellectuelle. Nous tendons vers une société dans laquelle nous échangeons plus informations plus facilement. Reste à savoir si cette transition se fera sereinement ou dans le chaos législatif…
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J’ai trouvé cette étude très pertinente car le piratage est un sujet qui fait débat depuis plusieurs années, aussi bien du côté des internautes que du côté de l’industrie du divertissement. Pour les uns, il serait grossier de résumer les effets du piratage à une simple équation (un téléchargement illicite équivaut à une vente perdue) tandis que pour les autres, la copie illégale cause un préjudice économique direct à la filière et aux créateurs.
L’impact des pratiques culturelles est moins important pour le téléchargement que pour l’acquisition physique. Les modes d’acquisition numériques semblent toucher un public moins connaisseur en matière culturelle que les modes d’acquisition traditionnels et pourraient donc permettre aux industries culturelles d’élargir leur clientèle. Ensuite, le piratage semble s’accompagner d’un effet d’échantillonnage et être complémentaire du téléchargement légal de livre, de musique et de jeu vidéo. Ce résultat suggère que la pratique en ligne est peu sensible au caractère légal et plus motivée par les apports du numérique en termes de facilité d’accès, de taille du catalogue des œuvres disponibles, etc.
La question de l’influence du piratage sur les comportements des utilisateurs est un aspect fréquemment débattu dans les discussions autour du droit d’auteur. Les industries culturelles soutiennent généralement que le piratage a un effet négatif sur les ventes de leurs produits, ce qui les pousse à multiplier les initiatives visant à lutter contre le phénomène. Face à eux, les partisans du partage non-marchand soutiennent au contraire que ces pratiques sont diabolisées et que l’effet de celles-ci sur les habitudes de consommation est marginal.
Pour conclure le sujet, nous pouvons dire qu’il existe donc deux camps qui se sont formés ces dernières années. Ceux qui disent que le piratage entraine logiquement la chute des ventes du produit piraté (musique, cinéma, vidéo, etc.) et donc du revenu des ayants droits et ceux qui au contraire défendent l’idée que le piratage est un bon moyen de promotion.
Sources :
• https://www.freenews.fr/freenews-edition-nationale-299/divers-1/le-piratage-vu-par-un-ecrivain-6392
• http://ses-perso.telecom-paristech.fr/bourreau/papers/Piratage4filieres.pdf
• http://www.numerama.com/magazine/19504-un-studio-explique-que-le-piratage-est-positif-pour-les-ventes.html
• http://www.zdnet.fr/actualites/le-piratage-nefaste-aux-ventes-l-ue-renvoyee-a-ses-actes-manques-39857694.htm
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« Je ne devrais probablement pas dire ça, mais c’est une sorte de compliment ». Cette citation du président des programmes de la chaîne HBO à propos du piratage, Michael Lombardo, montre que le téléchargement illégal n’a pas que des effets négatifs pour les différents acteurs qui le subisse. Dans ce commentaire, nous étudierons dans une première partie, les trois mécanismes économiques qui montrent que le piratage n’a pas que des côtés sombres. Dans une deuxième partie, nous étudierons les effets du piratage sur les ventes physiques et sur les ventes en ligne de musique. Et dans une troisième partie, j’indiquerai mon avis à propos de ce phénomène.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le piratage peut s’avérer être bénéfique. D’un point de vue strictement économique, nous pouvons dénombrer trois mécanismes permettant de justifier ce bénéfice.
Le premier mécanisme est l’échantillonnage. Il s’explique par le fait que les copies illégales peuvent jouer un rôle d’échantillon. C’est le même principe que dans une parfumerie avec les échantillons d’essayage. Ils sont gratuits et permettent aux consommateurs d’avoir un avant goût du produit afin de savoir s’il correspond à leurs attentes ou non. De même pour les copies illégales de série. Les consommateurs vont télécharger illégalement un épisode afin d’évaluer gratuitement la valeur qu’ils attachent à la série. Ainsi, les économistes expliquent que lorsque les consommateurs sont satisfaits par la copie illégale, la plupart d’entre eux vont se procurer une copie légale qui est souvent de bien meilleure qualité. C’est ce qu’il se passe pour la série « Games of Thrones » par exemple. Le téléchargement illégal n’empêcherait pas la vente de DVD ou ne baisserait pas le nombre d’abonnement à la chaîne payante qui diffuse la série.
Le deuxième mécanisme fait référence aux effets de réseau. Ces effets s’expliquent par le fait que plus il y a de consommateurs qui consomment un bien, plus ce bien va se diffuser et va donc attirer encore plus de consommateurs. En effet, plus le nombre d’utilisateurs s’étend, plus l’échange de fichiers ou d’informations se facilite. On parle ici de bouche-à-oreille. Nous pouvons aussi prendre comme exemple la série « Games of Thrones ». Plus la série est visionnée (légalement ou non), plus la chaîne HBO va attirer de nouveaux abonnés du fait de la popularité de la série.
Le troisième mécanisme est lié au précédent. Il fait référence aux produit dérivés. Les économistes relèvent que le piratage permet d’augmenter les ventes de produits dérivés (vêtement, figurine, agenda…). Ces ventes n’ont aucun lien avec le fait que le bien soit consommé légalement ou non. Cela n’aura aucun impact sur ces ventes.
Ces mécanismes montrent que le piratage n’a pas qu’un impact négatif. Cependant, il faut nuancer ces analyses. Ce ne sont que des théories de chercheurs qui n’ont pas vraiment été prouvé. Nous allons étudier à présent les effets du piratage sur les ventes physiques et en ligne de musique.
Avant d’énumérer ces effets, nous allons analyser l’étude qui a été réalisée par Joel Waldfogel en 2012. Selon lui, l’estimation du piratage d’un point de vue statistique est très difficile a réaliser. De plus, la plupart des travaux empiriques réalisées ne sont pas expérimentales. De ce fait, on ne peut pas trouver un lien causal entre le piratage et l’évolution de la consommation légale. C’est pourquoi, il faut prendre le résultat de ces travaux avec des pincettes.
Ces dernières années, les économistes ont constaté que le piratage a eu un léger impact sur les ventes physiques musicales. Pour être plus précis, le téléchargement illégal a déplacé les ventes physiques. Le terme léger s’explique par le fait que les biens consommés illégalement n’auraient pas été forcément achetés même sans piratage. Un téléchargement illégal n’est pas l’équivalent d’une vente physique en moins.
En principe le résultat devrait être le même pour les ventes en ligne. C’est ce que nous allons étudier dans l’analyse D’Aguiar et Martens de 2012. Ils ont essayé de déterminer la valeur du déplacement des ventes en ligne par le téléchargement illégal de musique. Cette étude a été réalisée par un institut financé par la Commission Européenne à partir des données de trafic de plus de 16 000 internautes européens. D’après eux, le téléchargement illégal n’a aucun impact sur les ventes en ligne. Ils rajoutent même que ce dernier aurait un impact positif. En effet, une augmentation de 10% des clics sur les sites de téléchargement illégal entraîne une augmentation de 0,2% des clics sur les sites légaux. Pour la plupart d’entre nous le résultat de cette analyse peut paraître surréaliste mais il est bien réel. Cependant le résultat de cette étude est également à nuancer pour trois raisons. La première raison est qu’il y a une forte probabilité que les pirates assidus aient refusé de faire partie de l’échantillon. La deuxième raison fait référence au fait qu’il y a de fortes de chances que les individus intégrés dans l’échantillon ont changé de comportement au cours de l’étude car ils étaient surveillés. La troisième raison renvoie au fait que les ventes en ligne représentent une faible part des revenus du secteur musical (même si cette part augmente d’années en années). Ces trois raisons peuvent fausser l’étude et donc la rendre imprécise.
Après avoir étudié les effets du téléchargement illégal sur les ventes physiques et sur les ventes en ligne de musique, je vais indiquer mon avis à propos de ce phénomène.
Selon moi, le piratage à beaucoup plus d’effets positifs que d’effets négatifs pour les industries du divertissement. En effet, mis à part sur les ventes physiques de musique, il est difficile de dénombrer d’autres impacts néfastes. De plus, d’après une étude publiée par la London School of Economics and Political Science, la perte de profit liée à la baisse des ventes physiques est largement compensée par les ventes sur internet et les performances visionnées en direct. Contrairement à ce que déplore l’industrie du disque à propos de ses ventes, sa situation économique de ces dernières années est plus positive que négative. Cette situation a probablement été alimentée par le téléchargement illégal du fait de la puissance de partage entre utilisateurs qu’il génère. Certes, cela peut s’expliquer par le piratage mais l’industrie du disque à également mis en place de nombreux mécanismes pour faire face à ces pertes de revenus. Comme par exemple, l’accès légal à la musique en ligne par l’intermédiaire de plate-formes (tel que Deezer ou Napster) à un prix abordable. Le prix de l’abonnement mensuel s’élève aux alentours de dix euros. Cette même étude montre que la situation du cinéma américain n’a jamais été aussi bonne malgré l’existence des plate-formes de streaming ou de téléchargement illégal de films.
A présent pour illustrer au mieux mes propos, je vais prendre un autre exemple qui fait référence au marché néerlandais à travers une étude réalisée par le cabinet TNO. Cette étude démontre que le téléchargement illégal engendre bien évidemment des pertes directes pour les industries du
divertissement mais son impact positif est bien plus important. Selon l’auteur du rapport, Annelies Huygen, le téléchargement illégal rapporte plus de 100 millions d’euros par an à l’économie néerlandaise. Cela s’explique par le fait que le partage de fichiers effectué par 30% des néerlandais permet aux utilisateurs d’accéder à un large choix de biens culturels. Ce large choix permet à ces derniers de découvrir de nouveaux contenus avant de les acheter. En effet, cette étude révèle que la plupart des utilisateurs n’achèteront jamais les fichiers s’ils ne les ont pas testé antérieurement. Donc les individus qui téléchargent sont plus susceptibles de consommer des biens culturels que ceux qui ne téléchargent pas. On retrouve ici le mécanisme de l’échantillonnage.
Malgré ces deux exemples d’études qui montrent que le téléchargement illégal est bénéfique pour les industries du divertissement, ces dernières continuent de publier des rapports contraire à ces études.
Pour répondre à la question posée à la fin de l’article, je pense qu’il n’y a pas pire piratage que l’absence de piratage. Mon point de vue est logique compte tenu de tout ce que nous avons énuméré dans ce commentaire. Le piratage engendre beaucoup trop d’effets bénéfiques pour disparaître. C’est pour cela que les industries du divertissement peuvent s’inquiéter pour leurs profits à propos de la dernière décision de Google en ce mois d’octobre. En effet, la firme va supprimer trois milliards de liens pour lutter contre le piratage.
SOURCES :
– http://www.liberation.fr/ecrans/2009/01/20/le-piratage-et-ses-effets-positifs-sur-l-economie_958798
– https://lnt.ma/le-telechargement-illegal-benefique-a-lindustrie-du-divertissement/
-http://www.phonandroid.com/telechargement-illegal-google-supprime-pres-3-milliards-liens-pour-lutter-contre-piratage.html
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De nos jours, avec l’essor des technologies, réseaux sociaux et autres, le numérique est devenu l’une des, si ce n’est la, plus grande source d’accès à la culture. Mais cette évolution rencontre évidemment des contraintes et des menaces la plus connue étant le « piratage ».
Tout d’abord, qu’est-ce que le piratage ?
Le piratage est le fait de s’approprier des produits disposant de divers brevets, licences et droits d’auteurs, gratuitement, et par conséquent sans que ces derniers ne soit rémunérés et ne jouissent du fruit de leur travail.
Prenons l’exemple de l’industrie de la musique, une des premières touchées par le phénomène du téléchargement illégal. La musique a été fortement impacté par l’arrivée du téléchargement illégal. En effet, cela donné accès en illimité et gratuitement aux consommateurs, à des produits payants et dont l’accès gratuit était limité (extrait gratuit d’un morceau), qui incitait les consommateurs à acheter par la suite le produit. Ce phénomène a de suite pris une ampleur considérable sur le marché de la musique et les conséquences sur les ventes de supports physiques se sont de suite fait ressentir avec une forte diminution.
Cependant, le secteur musical semble avoir trouvé une parade au téléchargement illégal avec les plateformes de musique en streaming telle que Spotify.
Désormais de nombreuses industries culturelles sont touchées par ce phénomène, notamment l’industrie du cinéma. C’est une industrie très touchée par le piratage et sur laquelle il peut avoir de lourdes conséquences. De nombreuses réclamations ont été faites par les auteurs et les producteurs, ce qui a amené la Commission européenne à lancer une étude en 2015. Cette étude de par sa complexité, car les gens interrogés n’avoueront pas forcément télécharger illégalement des films et des musiques même si c’est le cas, n’aura pas abouti à une conclusion certifiée et garantie. De cette étude ne ressort aucune preuve réelle portant sur le lien de causalité entre l’émergence du piratage et le nombre de ventes (excepté au niveau des blockbusters).
Les points de vue au sein de ces industries divergeront donc entre ceux qui considèrent que le piratage a un impact uniquement négatif, et ceux qui jugent qu’il a de bons côtés. En effet, d’après un sondage fait auprès de 2755 artistes américains, 35% considère que le piratage a eu un effet positif sur leur carrière contre 5% qui estiment qu’il a eu un effet négatif.
Je pense que la différence entre ceux qui trouvent que le piratage a un impact négatif et ceux estimant qu’il a un impact positif se fait dans l’analyse du phénomène. Certains ne regarderont que le nombre de ventes effectuées entre l’avant et après téléchargement illégal, et y verront inéluctablement une baisse, même si celle-ci n’est en rien prouvée. Les autres verront dans ce phénomène une sorte de publicité involontaire et énorme qui leur offriront de nombreuses opportunités. Par exemple certains artistes disent que cela a facilité l’essor de la notoriété de leur morceau et ainsi leurs passages en radio, ou encore le fait que de plus en plus de gens viennent à leurs concerts en prenant des places payantes.
Pour conclure, on peut dire qu’en plus de n’avoir aucune réelle preuve sur les impacts du piratage les avis sont très divergeant entre ceux qui estiment que le piratage les « vol » et ceux estimant que ce que le piratage prend d’un côté, il le rend de l’autre.
https://korben.info/piratage-serait-effet-ventes-legales-de-films-musique-etc.html
http://www.letaillieur.eu/Briques/MAGE/MAGE.pdf
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L’or caché des pirates
N’y aurait-il alors de piratage que l’absence de piratage ?
Le téléchargement illégal est le fait d’acquérir ou d’accéder via internet à des oeuvres ( musiques, films…) protégées par des droits d’auteurs et sans que soient rémunérés les artistes et producteurs.
La première industrie touchée par l’arrivée du numérique il y a dix ans est la musique mais aujourd’hui elle ne craint plus le piratage grâce au développement d’offres alternatives légales, notamment les plates-formes de streaming Spotify ou Deezer. « Télécharger de la musique est devenu ringard quand on peut disposer d’un catalogue légal pour 10 € par mois ». En revanche, le développement du haut débit a provoqué l’explosion du téléchargement illégal de films ou de séries comme nous le voyons à travers l’exemple de Games Of Thrones, la série la plus populaire du moment. De nouveaux secteurs, comme le livre ou la bande dessinée, sont également touchés, nous voyons bien que la lecture sur écran entre de plus en plus dans les mœurs. Nous observons également une hausse des droits télévisés, le piratage des retransmissions sportives est également en forte augmentation.
Une étude a été lancée en 2015 par la Commission Européenne destinée à étudier l’impact du piratage sur les ventes de musique, de livres, de jeux vidéos et de films sous droit d’auteur, intitulée Estimating displacement rates of copyrighted content in the EU.
Cette étude a été menée par une firme hollandaise Ecory, chargée de faire cette recherche pendant plusieurs mois.
Nous avons pu constater à l’aide de cette étude qu’il n’y a pas de preuves solides que le piratage serait préjudiciable aux industries culturelles, mais il y aurait même des éléments tangibles laissant plutôt penser le contraire.
En vu d’une forte augmentation du téléchargement illégal, l’Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) a été mise en place. Elle a été instituée par la loi du 12 juin 2009. Ses missions sont de 3 ordres :- Encourager le développement de l’offre légale et observer l’utilisation licite et illicite des œuvres sur internet. – Protéger les œuvres à l’égard des actes de contrefaçon en ligne. -Réguler l’usage des mesures techniques de protection et d’information. L’Hadopi pourrait bien être supprimé en 2022 car aucun impact n’a jamais été sérieusement démontré sur les pratiques de piratage. Si les internautes se sont apparemment détournés du téléchargement en peer to peer, c’est plus par souci de facilité : ils ont porté leur choix sur d’autres solutions, plus simples d’accès, comme le streaming.
Les grands consommateurs de musiques légales sont aussi de grands passagers des voies illégales, selon une étude réalisée en janvier 2011 par l’Hadopi. Cette étude conclue que les personnes déclarant un usage illicite dépensaient bien plus que la moyenne en biens culturels.
Pour conclure, nous pour dire que l’impact des pratiques culturelles est moins important pour le téléchargement que pour l’acquisition physique. Les modes d’acquisition numériques semblent toucher un public moins connaisseur en matière culturelle que les modes d’acquisition traditionnels. Ensuite, le piratage semble s’accompagner d’un effet d’échantillonnage et être complémentaire du téléchargement légal de livre, de musique et de jeu vidéo. Cet article m’a permis de me rendre compte que le téléchargement illégal pouvait avoir des impacts positifs sur le profit des producteurs et même « d’alimenter le buzz culturel ». Pour moi, il ne faut pas confondre le « petit » pirate qui d’ailleurs a tendance à être client de plateforme légales et les hackers qui par exemple, ont dérobé 1,5 téraoctet de données à HBO début août, qui menaçaient de diffuser le dernier épisode de la saison 7 de la série-star Game of Thrones et réclamaient à la chaîne câblée américaine une rançon de 6,5 millions de dollars en bitcoin.
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Cet article est intéressant car nous montre que toutes les critiques entendues à propos du piratage peuvent être remise en question aujourd’hui.
Les plateformes de téléchargement ou de visionnage en Streaming offrent aux consommateurs un large accès à des biens culturels de manière gratuite.
N’y aurait-il pas de pire piratage que le piratage ?
A travers cet article et d’autres trouvés sur Internet, nous pouvons en conclure que le visionnage illégal de films ou de séries n’impact que faiblement les ventes légales.
Comme nous avons pu le constater à travers l’exemple de Game Of Thrones, série phare du moment qui a diffusé sa septième saison en juillet 2017, cette série fait l’objet de nombreux piratages. En septembre 2017 la saison 7 de cette série aurait été visionnée plus d’1.03 milliard de fois, visionnage englobant à la fois les téléchargements et les visionnages en Streaming.
Mais ce piratage affecte-t-il réellement la série ? Nous pouvons penser que non.
En effet Game Of Throne est diffusé depuis 2011 et compte diffuser son ultime saison pour l’année 2019. Donc la série ne suspend pas sa réalisation, à savoir que chaque nouvelle saison dispose d’un budget colossal pour sa réalisation.
Donc malgré le piratage la série survie, cela est du aussi au fait que le piratage accroît le succès et ce succès développe de nombreux produits dérivés qui attirent les fans et qui participent aux recettes.
Outre le fait que les consommateurs s’abonnent de moins en moins au plateformes payantes telles que Netflix ou HBO, il n’en reste pas moins que tous ces “pirates” participent au succès des séries.
En ce qui concerne la musique, il est désormais possible de pouvoir écouter gratuitement des albums ou des titres de musique. Il existe de nombreuses plateformes légales gratuites tel que YouTube, mais aussi Spotify qui est accessible sans abonnement (qui est financé par les publicités).
Mais le téléchargement concerne aussi le domaine musical. Cela nous permet de cibler nos goûts et ainsi estimer si oui ou non l’achat d’un album est utile ou pas. Il ne faut pas non plus oublier que les recettes musicales ne se font pas seulement par la “vente physique” mais tiennent aussi des ventes de place de concert. Et il ne semblerait pas la tendance au téléchargement de musique affecte le nombre de places de concert vendues.
On peut alors se demander si l’absence de piratage pourrait au contraire affecter le domaine musical, car, comme nous l’avons vus, même en l’absence de téléchargement, les ventes de CD ne seraient pas plus élevées. Alors que le téléchargement d’un album de musique, d’une série ou d’un film, va entraîner de la part des consommateurs, une diffusion d’information, qui peut potentiellement attirer de nouveaux consommateurs. En plus de participer à la popularité, il se peut que tout cela amène à l’augmentation de la vente de produits dérivés, ou encore de DVD (ces derniers proposant une meilleure qualité vidéo ou sonore).
En guise de conclusion, il est quand même important de distinguer un consommateur qui pirate pour son propre visionnage et des hackers qui vont pirater non seulement les épisodes ou les saisons des séries, mais qui en profitent aussi pour pirater des documents confidentiels d’HBO, comme c’est arrivé pour la série Game Of Throne. La conséquence est que ces hackers en profitent pour demander des rançons à HBO. Il faut donc faire attention à ce que le piratage reste un moyen légitime de visionner une série ou un film ou encore d’écouter de la musique.
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Le piratage est à première vu une menace pour les producteurs, artistes et tous les créateurs de contenu en général. Quand on ne s’y intéresse de loin cela représente une fuite de la consommation et donc un manque à gagner considérable. Ceci dit il faut tempérer notre propos car le piratage pourrait avoir des effets positifs insoupçonnés.
Les économistes se sont intéressés à la problématique du piratage et ont pu identifier 3 effets strictement positifs.
– L’effet d’échantillonnage : le piratage va permettre au consommateur d’avoir un aperçu du contenu sans rien dépenser. Dans un second temps si le bien correspond à ses goûts il va potentiellement se procurer une copie légitime qui sera sans doute de meilleure qualité.
– L’effet de réseau : l’augmentation du nombre de consommateurs illégaux va générer un effet de pub pour le produits consommer et va amener d’autre agent à s’intéresser et à potentiellement consommé le produit
– L’effet d’appropriation indirecte : l’augmentation du nombre de consommateurs va générer comme dans l’effet précédent un gain de notoriété pour le produit, ce qui va surement générer la vente de produit dérivé supplémentaire.
Le piratage aurait en réalité des nombreux effets positifs totalement insoupçonnés sur la vente des biens et leurs produits dérivés. De plus on comme on l’a vu dans l’article qu’une grande partie des pirates n’auraient pas achetés le produit légalement même si le piratage n’existait pas.
In fine le piratage ne représente pas forcement une si grosse fuite de la consommation légale, ce sont juste de nouveaux consommateurs. De plus le piratage a de nombreux effets positifs sur l’industrie musicale/cinématographique/télévision. Reste à savoir dans quel mesure ces effets impacts réellement la consommation.
A mon sens les réels enjeux des prochaines années pour les industries touchées par le piratage et savoir mettre à profit le téléchargement illégal a sont maximum. 2 axes d’actions me paraissent possibles.
1. La première solution, la plus simple à envisager mais pas forcement à mettre en place serait de ramener la consommation illégale dans le domaine légal. Dans le cas de Games of Thrones par exemple le piratage a fais exploser la popularité de cette série, l’enjeu des producteurs pour les dernières saisons serait de d’attirer les nouveaux consommateurs (qui ne serait jamais venu sans le piratage) dans le domaine légal. Cela peut passer par différents outils, avec une législation plus efficace ou en donnant des avantages exclusifs aux abonnées d’HBO, voir même en baissant l’abonnement ou en faisant un tarif préférentiel uniquement pour Games Of Thrones. Ce genre de politique peut bien entendu s’appliquer à d’autre industrie.
2. La deuxième solution serait au contraire de ne rien faire voir de favoriser le piratage dans le but d’amener toujours plus de consommateurs dans le marché. Le téléchargement illégal serait en fait un outil marketing pour un politique extensive. Les bénéfices seraient liés aux effets de réseau et d’appropriation indirecte.
Finalement on pourrait même combiner ces deux politiques en favorisant dans un premier temps le piratage pour amener de nouveaux consommateurs et dans un second temps essayer de ramener la consommation illégal dans domaine légal pour en tirer des bénéfices maximum.
Au final cet article nous à montré que le piratage n’était pas forcement une menace pour les industries du divertissement et que celui-ci pouvait même être un outil à son développement
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La chaîne câblée américaine HBO, victime d’un piratage informatique de grande ampleur, a offert de payer quelque 250.000 dollars au groupe de hackers qui a dérobé des documents confidentiels, dont des scénarios inédits de la série.
GOT se serait-t’il pris à son propre piège ? En effet, le président des programmes de la chaîne, M. Lombardo a vivement salué le piratage des saisons et le téléchargement illégal quant a la promotion de la série mais apprécie t’il le « vol » de ses épisodes, pouvait t’il s’y attendre ?
Selon The Hollywood Reporter, chaque épisode de la saison 7 a été suivi en moyenne par 31 millions de téléspectateurs sur la chaîne HBO. Mais très piratée, cette saison 7 a aussi battu des records de téléchargement illégal.
En parallèle, ce texte décrit 3 effets « positifs » du piratage, mais concernant l’éhantillonage par exemple, est on sur que si les consommateurs approuvent le produit en le piratant, iront jusqu’a l’achat ?
En vain, nombre de personnes interrogées confirment que le téléchargement est un moyen de voir un film avant sa sortie et de faire le tri entre les oeuvres qui “méritent” la salle ou le DVD ou non. En effet, les chiffres du CNC le montrent que 48 % des consommateurs de films sur Internet ont entre 15 ans et 24 ans. Par conséquence, un jeune public trouve trop souvent cher les prix des DVD et des billets de cinéma. Pour eux, l’offre illégale gratuite d’Internet pourrait devenir la norme. ” Nous redoutons avant tout un changement des comportements”, confirme Frédéric Delacroix, le délégué général de l’ALPA.
C’est le développement d’une certaine relation gratuite qui inquiète l’industrie du film et de la musique. D’autant plus que leurs sources sont multiples pour pirater, il peut s’agir d’un enregistrement au cinéma, qui sera publié sur le net, infecté de virus et de qualité médiocre, ou encore de la moitié du film interrompu par une annonce contre le piratage.
Le pirate serait bel et bien vu pr les professionnels de l’industrie comme une menace pour le cinéma, qui diffuse le film comme aucun autre smartphone ou ordinateur ne pourrait le faire. Avec ses bonus, etc..
Ces derniers sont inquiétés, comme pour la musique, le consommation jetable et illégale ne semble pas pouvoir faire vivre ces industries à long terme.
” Sans vouloir tomber dans le catastrophisme, plus la consommation de films gratuits se développera, plus le préfinancement du cinéma sera en danger. Il faut développer l’offre payante sur Internet ! “, assure Michel Gomez, délégué général de l’ARP.
References
http://www.20minutes.fr/medias/2116395-20170811-piratage-game-of-thrones-hbo-propose-250000-dollars-hackers
http://www.lemonde.fr/culture/article/2005/06/25/le-piratage-des-films-sur-internet-bouscule-le-cinema_666285_3246.html
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/31/un-script-de-game-of-thrones-fuite-apresle-piratage-de-la-chaine-hbo_5167195_4408996.html
J’ai trouvé cet article intéressant, pour moi aussi la lecture strictement économique du piratage est une chose que je retiendrai du cours d’innovation.
J’aimerais avoir votre avis sur les mesures “anti-piratage”, et sur cet article qui en traite:
http://www.numerama.com/magazine/24446-hadopi-pourquoi-la-mission-lescure-va-se-planter.html
Article qui manque de rigueur et qui parait orienté sur la fin mais qui apporte des éléments de réponse qui semblent justifiés.
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Merci de m’avoir renseigné cet article. J’ai trouvé très intéressante l’analyse de la difficulté de mettre en place des moyens techniques pour lutter contre le piratage. En revanche, je partage votre scepticisme quant au couplet libertaire qui clôture l’article. J’en retiens simplement qu’à défaut de pouvoir pratiquer une discrimination tarifaire très fine (c’est-à-dire de pouvoir adapter les prix aux dispositions à payer de chacun), un vendeur laisse toujours les consommateurs les moins disponibles à (ou capables de) payer en-dehors du marché. Vu sous cet angle, le piratage peut être vu comme une forme d’arbitrage par lequel un bien de contenu est “revendu gratuitement” à certains consommateurs. Le problème est que cette espèce de discrimination tarifaire échappe au contrôle du producteur.
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Ces résultats éclairent le phénomène des séries télé (et même au cinéma, puisque Star Wars VII est annoncé). Et on comprend bien que par ailleurs de nombreuses autres productions plus classiques sont menacées si elles ne peuvent se rabattre sur un des trois mécanismes.
Mais, creusons encore le cas Game of Thrones. Nous voyons une large offre de produits (nombreux épisodes, important merchandising) qui implique la participation de nombreux créateurs et intervenants. Pour modéliser théoriquement, l’économiste commence par considérer chaque offreur comme une « boite noire », un bloc. Et on arrive ainsi au résultat rassurant que HBO a su rentabiliser sa franchise sur la saga de George R. R. Martin.
Si on « ouvre » la boite noire, on découvre plusieurs catégories d’intervenants. N’étant pas un spécialiste de la question, je vais les classer en deux groupes : ceux qui participent à la création des épisodes (acteurs, scénaristes…) et ceux qui travaillent à la commercialisation des produits dérivés. HBO a internalisé les deux aspects et clôture ses comptes en positif. Mais comment se répartissent les bénéfices en interne ? Quelle part revient à chaque participant au projet ?
Pour le dire autrement, la piraterie pose un problème notamment parce qu’en privant les artistes des leurs revenus légitimes, elle risque de freiner la production d’œuvres culturelles. Le cas du Trône de Fer semble à première vue avoir résolu le problème grâce aux trois mécanismes ; il se pourrait bien qu’il n’ait en fait que transporté le problème en interne. C’est maintenant à HBO, par ses contrats avec les différents intervenants, que revient le rôle de redistribuer les bénéfices d’une manière juste.
En fait, il est tout à fait possible que cette répartition se fasse de manière très juste, maintenant l’incitant à la création d’œuvres cinématographiques. À creuser…
Un autre effet du piratage –qui pourrait avoir un impact sur la question ci-dessus– est qu’il exacerbe davantage l’importance de l’effet de réseau. L’effet secondaire est qu’il devient plus difficile de prédire le succès d’une série à l’avance : celui-ci ne dépend pas que de la qualité du scénario, du jeu des acteurs et des effets spéciaux, mais aussi (et crucialement) d’un effet de buzz. Les modes sur le réseau ont un effet boule-de-neige qui renforce les succès mais enfonce les flops.
Or, ceux qui peuvent le mieux s’adapter au marché, ce sont les vendeurs de produits dérivés. Quant aux créateurs du matériel vidéo qu’est la série en elle-même, ils auront bouclé de nombreux épisodes avant que le premier ne soit programmé. Comment HBO répartira les gains entre les différents intervenants de la série ? Les acteurs reçoivent-ils un cachet fixe (alors HBO prend sur soi tout le risque, mais aussi une partie du gain en cas de succès) ou sont-ils intéressés au chiffres de vente (précarisant ainsi leur situation) ?
Pour prendre la question d’un autre angle : quelle part du gâteau leur revient-elle de droit ? Sachant d’une part que ce sont eux les artistes, les créateurs d’œuvres, ceux dont il faut encourager et protéger la créativité, mais sachant aussi que la clé du succès ne dépend pas tant de leur talent que du succès de réseau, dû en partie aux efforts de publicité et de markéting.
Au fond, la situation profite à HBO, qui joue un rôle de plateforme pour mettre en commun des artistes et des vendeurs. C’est par cet artifice qu’ils compensent le cout de copie nul, mais en se mettant eux-mêmes à la merci d’un puissant.
Comment va évolue la concurrence entre grandes firmes de production ? La situation des artistes ne va-t-elle pas se précariser ? Quant à nous, consommateurs finals de loisir télévisuel, trouverons-nous encore de quoi satisfaire notre désir de variété de contenu, de liberté de choisir ?
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Merci François-Xavier pour ce commentaire éclairant. Il y a en effet là une série de questions à creuser. Je ferais une seule remarque : si HBO voit effectivement ses profits augmenter “grâce” au piratage, la chaîne a la possibilité d’augmenter la rétribution de tous ses collaborateurs. Il n’est bien sûr pas certain qu’elle va le faire; il est possible qu’elle choisira de rétribuer certains plus que d’autres, voire de diminuer la part de certains. Mais ce qui est sûr, c’est que si son profit avait diminué suite au piratage, la chaîne aurait été contrainte de diminuer la rétribution de certaines parties prenantes.
Show lessVoilà quelque chose dont je me souviens des cours d’Innovation !
Bonne continuation ! Je lis cet article en profondeur prochainement !
Un ancien étudiant
Content de voir que le blog permet de garder le contact avec les anciens!
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Aujourd’hui, télécharger un film, une série ou de la musique sur internet est une pratique qui est devenue courante. Le téléchargement illégal est non seulement la façon la plus simple d’accéder à des films ou des séries mais aussi la seule qui permet de les visionner dans des conditions de bonne qualité et sans publicités. Très souvent, le piratage est connu pour ses conséquences négatives sur les ventes de CD et DVD étant donné que le consommateur va choisir d’accéder au contenu gratuitement pour une même qualité que de payer pour avoir le contenu.
A travers l’exemple de la série Game Of Thrones, cet article nous présente les conséquences positives du piratage. En effet, cette série compte plusieurs millions d’abonnés et cela, sans compter les téléspectateurs “ illégitimes ”. Un effet positif du piratage pourrai être que ça permet de connaitre la série à une plus large audience. De plus, il est mentionné qu’un des réalisateurs de la série, David Petrarca, a déclaré que celle-ci bénéficie du piratage parce que ce dernier alimente un “ buzz culturel “ qui permet au programme de survivre. En ce sens, le fait de télécharger de façon illégale des films, des séries ou des musiques met en avant l’intérêt et la valeur du bien. A mon avis, le pire piratage pourrai donc être l’absence de piratage.
Cependant, le 30 juin 2017, un événement est venu tout basculer : la fermeture du site Torrent411, référence du téléchargement illégal. Ce site était un outil précieux pour télécharger illégalement des contenus divers et son inactivité a provoqué la réaction de ses utilisateurs. En plus de ça, depuis quelques années, Netflix et Spotify sont devenus des vrais concurrents au piratage et aujourd’hui, de plus en plus de personnes, préfèrent alors utiliser ces nouvelles plateformes qui sont plus rapides, qui donnent accès à une multitude de contenus et qui pratiquent des prix plus bas que ceux d’un CD ou DVD.
“ Pour ce qui est de la musique, l’offre légale avec Deezer puis Spotify a clairement fait disparaître ma consommation illégale de musique ”. (Edouard, 29 ans, communicant)
D’autres utilisateurs choisissent d’arrêter le téléchargement illégal suite à la menace d’HADOPI ( Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet ).
«Je n’utilise plus BitTorrent car avec ce protocole il est plus facile de se faire choper par Hadopi qui m’a déjà repéré deux fois, donc je télécharge en direct désormais» (Damien, 26 ans, fonctionnaire).
Il serait donc intéressant de suivre le développement de ces plateformes qui pourraient faire disparaitre le piratage…
Source : http://www.liberation.fr/futurs/2017/06/30/telechargement-qui-pirate-encore-en-2017-et-pourquoi_1580428
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