On parle de gratuité tout au long de cet article mais sans pour autant préciser que seul finalement le consommateur bénéficie de celle-ci. Et il serait quelque peu ethnocentriste d’avancer, que si ce service est gratuit pour ce dernier, il l’est aussi pour les acteurs du domaine en question. Qu’on se le dise, les PDG de sites tels que MySpace,… Read more
On parle de gratuité tout au long de cet article mais sans pour autant préciser que seul finalement le consommateur bénéficie de celle-ci. Et il serait quelque peu ethnocentriste d’avancer, que si ce service est gratuit pour ce dernier, il l’est aussi pour les acteurs du domaine en question. Qu’on se le dise, les PDG de sites tels que MySpace, YouTube ou Facebook brassent des millions, des milliards de dollars. D’ailleurs, le magasine Forbes estime la fortune personnelle de Marc Zuckerberg, le créateur de Facebook, à 6,9 milliards de dollars. Sa fortune a d’ailleurs augmenté, par rapport à l’année dernière, de 4,9 milliards de dollars. Preuve, s’il en est, que le marché est bien lucratif. Le journal britannique The Financial Times estimerait d’ailleurs la valeur de sa création, Facebook, à plus de 33 milliards de dollars. Au vu de ces chiffres, difficile d’ajouter aux acheteurs de pareils sites des qualificatifs tels que stupides ou optimistes béats. Quoi qu’on en pense, il y a effectivement de l’argent à gagner dans ce qu’on appelle « le gratuit ».
Alors à la question de savoir comment de tels sites ont pu susciter de telles convoitises et mener à de telles valorisations boursières, la réponse semble être, dans notre chef, assez simple. Bien qu’il y en ait d’autres, elle tient, à notre humble avis, en un mot : la publicité. Dans une ère de l’Internet et du numérique tel que nous la vivons actuellement, ces sites, fortement socialisés et qui sont fréquentés par des millions de personnes par jour, représentent de formidable viviers pour la promotion de produits en tout genre. Le réseau social Facebook propose d’ailleurs des publicités extrêmement personnalisées qui rencontrent directement les goûts et les préférences de ses utilisateurs. Par exemple, si vous avez, sur Facebook, indiqué que « vous aimiez » la musique rock et les concerts, à coup sûr, vous aurez, dans les onglets publicitaires, des liens pour le site de forrestnational ou sur des sites proposant du marchandising aux couleurs de votre groupe préféré. Difficile de faire une publicité plus personnelle… et surtout, au vu des 700 millions d’utilisateurs de Facebook, plus efficace. Aucune publicité de type classique, passant au cinéma ou à la télévision, ne peut à ce point épouser les désirs du consommateur. Et quand on voit le prix de certaines publicités de type classique – parfois plus de 100.000 euros pour 30 secondes lors d’un match de football de grande affluence – on comprend tout à fait que Microsoft ait pu débourser 240 millions de dollars dans le but de devenir l’unique fournisseur de publicités du réseau social Facebook.
En conclusion, ce n’est pas parce qu’on parle de gratuité que cela implique automatiquement une absence de rentabilité. Dans un premier temps, il convient de regarder ce qui est réellement gratuit. Et finalement, à part pour le consommateur, rien ne l’est. Vous voulez y introduire de la publicité ? C’est payant. Par exemple, sur YouTube, le prix d’une chaîne VEVO permettant de faire la promotion de certains clips musicaux est assez exorbitant. Vous voulez acquérir des parts ? C’est payant. D’ailleurs, Bono, le leader de U2, a du débourser plus d’un million de dollars pour acquérir une part de marché de 1%. Et les exemples de cet acabit ne manquent pas. Dans un deuxième temps, il faut savoir que si de tels sites dits « gratuits » – avec évidemment toutes les nuances que cela comporte – n’étaient pas rentables, ils ne continueraient pas d’exister, surtout quand on voit les prix d’hébergement de sites, qui peuvent monter très haut en cas de contenu volumineux, comme c’est le cas pour YouTube ou Facebook.
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On parle de gratuité tout au long de cet article mais sans pour autant préciser que seul finalement le consommateur bénéficie de celle-ci. Et il serait quelque peu ethnocentriste d’avancer, que si ce service est gratuit pour ce dernier, il l’est aussi pour les acteurs du domaine en question. Qu’on se le dise, les PDG de sites tels que MySpace, YouTube ou Facebook brassent des millions, des milliards de dollars. D’ailleurs, le magasine Forbes estime la fortune personnelle de Marc Zuckerberg, le créateur de Facebook, à 6,9 milliards de dollars. Sa fortune a d’ailleurs augmenté, par rapport à l’année dernière, de 4,9 milliards de dollars. Preuve, s’il en est, que le marché est bien lucratif. Le journal britannique The Financial Times estimerait d’ailleurs la valeur de sa création, Facebook, à plus de 33 milliards de dollars. Au vu de ces chiffres, difficile d’ajouter aux acheteurs de pareils sites des qualificatifs tels que stupides ou optimistes béats. Quoi qu’on en pense, il y a effectivement de l’argent à gagner dans ce qu’on appelle « le gratuit ».
Alors à la question de savoir comment de tels sites ont pu susciter de telles convoitises et mener à de telles valorisations boursières, la réponse semble être, dans notre chef, assez simple. Bien qu’il y en ait d’autres, elle tient, à notre humble avis, en un mot : la publicité. Dans une ère de l’Internet et du numérique tel que nous la vivons actuellement, ces sites, fortement socialisés et qui sont fréquentés par des millions de personnes par jour, représentent de formidable viviers pour la promotion de produits en tout genre. Le réseau social Facebook propose d’ailleurs des publicités extrêmement personnalisées qui rencontrent directement les goûts et les préférences de ses utilisateurs. Par exemple, si vous avez, sur Facebook, indiqué que « vous aimiez » la musique rock et les concerts, à coup sûr, vous aurez, dans les onglets publicitaires, des liens pour le site de forrestnational ou sur des sites proposant du marchandising aux couleurs de votre groupe préféré. Difficile de faire une publicité plus personnelle… et surtout, au vu des 700 millions d’utilisateurs de Facebook, plus efficace. Aucune publicité de type classique, passant au cinéma ou à la télévision, ne peut à ce point épouser les désirs du consommateur. Et quand on voit le prix de certaines publicités de type classique – parfois plus de 100.000 euros pour 30 secondes lors d’un match de football de grande affluence – on comprend tout à fait que Microsoft ait pu débourser 240 millions de dollars dans le but de devenir l’unique fournisseur de publicités du réseau social Facebook.
En conclusion, ce n’est pas parce qu’on parle de gratuité que cela implique automatiquement une absence de rentabilité. Dans un premier temps, il convient de regarder ce qui est réellement gratuit. Et finalement, à part pour le consommateur, rien ne l’est. Vous voulez y introduire de la publicité ? C’est payant. Par exemple, sur YouTube, le prix d’une chaîne VEVO permettant de faire la promotion de certains clips musicaux est assez exorbitant. Vous voulez acquérir des parts ? C’est payant. D’ailleurs, Bono, le leader de U2, a du débourser plus d’un million de dollars pour acquérir une part de marché de 1%. Et les exemples de cet acabit ne manquent pas. Dans un deuxième temps, il faut savoir que si de tels sites dits « gratuits » – avec évidemment toutes les nuances que cela comporte – n’étaient pas rentables, ils ne continueraient pas d’exister, surtout quand on voit les prix d’hébergement de sites, qui peuvent monter très haut en cas de contenu volumineux, comme c’est le cas pour YouTube ou Facebook.
Show lessMerci pour ce commentaire et les précisions qu’il contient. Nous sommes tout à fait sur la même longueur d’onde, comme mon article l’atteste.